(APS) – Des organisations professionnelles agricoles et de la société civile se sont réunies vendredi à Thiès afin de contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale pour atteindre la souveraineté alimentaire.
Cette réunion, qui se tient au siège de la Fédération des ONG du Sénégal (FONGS), s’inscrit dans une série d’ateliers régionaux visant à recueillir, de manière inclusive, les contributions de toutes les composantes du secteur agricole dans l’élaboration d’un document stratégique pour la souveraineté alimentaire.
Environ soixante participants, provenant du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), d’organisations de la société civile et des services techniques décentralisés de l’État, ont pris part à cette réunion, qui était également ouverte aux élus locaux, et dont l’organisation a été soutenue par le Programme d’appui à la société civile (PASC), financé par l’État du Sénégal et l’Union européenne.
Il est important d’impliquer tous les secteurs de l’économie sénégalaise, grâce à une approche inclusive et participative, dans l’élaboration de ce document de politique agricole, a souligné Abiboulaye Sidibé, directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès.
Après la pandémie de Covid-19, la grève russo-ukrainienne a intensifié les difficultés économiques, a-t-il ajouté. Le gouvernement du Sénégal a mis en place le Plan d’action ajusté et accéléré (PAP2A) pour relancer l’économie nationale, notamment dans le secteur agricole au sens large, y compris l’élevage et la pêche.
Afin d’améliorer la participation des organisations professionnelles agricoles (OPA) et des organisations de la société civile, le CNCR a organisé un atelier national de mise à niveau sur l’avancement du processus d’élaboration de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire au Sénégal, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Sécurité alimentaire, avec le soutien du PASC.
Malick Diop, directeur exécutif de la Plateforme des acteurs non-étatiques et coordinateur du PASC, a déclaré que ce processus visera à prendre en compte les spécificités de chaque zone agroécologique dans la version finale du document, que ce soit le Bassin arachidier, la Casamance, la vallée du fleuve, le Sénégal oriental ou la zone des Niayes.
Après la collecte des contributions de tous les acteurs, le document en cours d’élaboration devrait être remis au gouvernement au cours de l’année, selon le DRDR.
