Des militantes féministes perturbent la venue de Frédéric Beigbeder dans une librairie bordelaise.

Vendredi dernier, l’écrivain et essayiste Frédéric Beigbeder s’est rendu dans une librairie de Bordeaux (Gironde) à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé”. Mais sa visite a été perturbée par des dizaines de militantes féministes.

La veille, des slogans visant l’auteur ont été collés sur la devanture de la librairie accueillant l’événement. Les passants ont ainsi pu lire “175 pages de branlette misogyne” ou encore “Personne veut te sucer Beigbeder”. Le lendemain, lors de la conférence de Frédéric Beigbeder, des militantes sont intervenues en scandant “Victime, on te croit ; violeur, on te voit” avant d’être évacuées par des agents de sécurité.

Ce samedi soir, sur le plateau de BFMTV, Frédéric Beigbeder a évoqué l’événement survenu lors de la séance de dédicaces. “Ce sont des gens qui veulent empêcher une rencontre dans une librairie, qui saccagent une librairie en France en 2023 et qui appellent à la censure”, a-t-il déclaré en précisant qu’il y avait “trois cars de police pour [le] protéger”.

Il a également ajouté : “J’adore déconner à la télévision. Mais là, je n’ai pas envie de plaisanter du tout. On me traite de violeur, donc de criminel, et moi je n’ai rien à voir avec ça”.

L’auteur a conclu en affirmant : “Je suis écrivain. J’écris des textes qui peuvent provoquer, parfois outranciers, parce que je pense qu’un livre, c’est autre chose que la vie. C’est un endroit étrange, un espace de liberté”.
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