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Des manifestants prennent d’assaut le palais du gouvernement à Bagdad – NRK Urix – Actualités et documentaires étrangers

Des manifestants prennent d’assaut le palais du gouvernement à Bagdad – NRK Urix – Actualités et documentaires étrangers

– J’annonce par la présente mon retrait définitif, a écrit le leader chiite Moqtada al-Sadr sur Twitter lundi matin.

Le leader chiite ne s’immiscera plus dans les affaires politiques, ajoute-t-il.

L’annonce a été rapidement accueillie par des troubles de la part des partisans de Sadr, qui ont pris d’assaut le palais républicain.

Le palais est un bâtiment cérémoniel à l’intérieur de la zone verte bien sécurisée de Bagdad avec des bâtiments gouvernementaux. Il y a, entre autres, le bureau du Premier ministre, écrit la chaîne d’information Al Jazeera.

Les manifestants sont entrés dans le palais du gouvernement, et ici ils se baignent dans la piscine.

Photo : AHMAD AL-RUBAYE / AFP

12 personnes ont été tuées et 85 blessées dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité, rapporte l’AFP.

Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants. Des coups de feu ont également été entendus dans la région, écrit NTB.

Pour tenter de prendre le contrôle de la situation, l’armée irakienne a instauré un couvre-feu dans tout le pays. Cela a commencé à 19h00 heure locale, rapporte l’agence de presse Reuters.

Plusieurs manifestants en colère prennent d'assaut le palais du gouvernement à Bagdad.

Les partisans d’al-Sadr réagissent à la fumée devant le siège du gouvernement dans la zone verte de la capitale Bagdad.

Photo : AHMAD AL-RUBAYE / AFP

Qui est Sadr ?

– C’est un chef religieux d’une importante famille musulmane chiite d’anciens chefs religieux qui ont eu un grand respect en Irak, a déclaré Kjetil Selvik, chercheur à l’Institut norvégien de politique étrangère (NUPI).

Sadr n’a occupé aucun poste politique central, mais il a beaucoup d’influence politique dans les coulisses, dit Selvik.

Ce que Sadr dit en fait lorsqu’il se retire des affaires politiques, c’est qu’il veut plutôt cultiver sa réputation de chef religieux, dit Selvik et ajoute :

– Les chefs religieux ont tendance à être plus populaires en Irak.

Le chef chiite Moqtada al-Sadr portant un turban noir et une barbe grise.

Le leader chiite Moqtada al-Sadr a annoncé aujourd’hui qu’il se retirait de toute politique. Le voici, heureusement, prononçant un discours à Najaf en juin 2022.

Photo : QASSEM AL-KAABI / AFP

Selvik explique que Sadr a un large public qui est connu pour descendre dans la rue.

– Une grande partie du pouvoir de Sadr a été historiquement qu’il a un sujet fort pour mobiliser la protestation.

Il l’utilise maintenant pour obtenir ce qu’il veut, sinon les conditions seront chaotiques en Irak, explique Selvik.

Dix mois sans assemblée nationale

Une bonne dizaine de mois après l’élection d’une nouvelle assemblée nationale en Irak, les élus n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur un nouveau gouvernement, Premier ministre ou président. C’est écrit par NTB.

Le plus grand bloc de l’Assemblée nationale était contrôlé par Sadr, car il avait 73 des 329 représentants.

Avec d’autres partis, il a formé une coalition qui compte 155 représentants, mais ce n’était pas suffisant pour former un gouvernement.

Partisans du chiite Moqtada al-Sadr dans les rues de Bagdad.
Photo : AHMAD AL-RUBAYE / AFP

La coalition Sadr est en désaccord avec l’autre côté de la politique chiite en Iran, le soi-disant

C’est une alliance puissante qui comprend l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et l’alliance Fatah soutenue par l’Iran, qui est la branche politique de la milice chiite Hashed al-Shaabi.

” data-term=”Cadre de coordination”>Cadre de coordination.

Ils ont 130 représentants à l’Assemblée nationale et n’ont pas non plus la majorité nécessaire.

Exiger de nouvelles élections

Après une longue période de crise politique dans le pays, Sadr a décidé en juin de se retirer ainsi que tous les membres du groupe de l’Assemblée nationale.

Lorsque le Cadre de coordination a tenté de former un gouvernement, les partisans de Sadr ont pris d’assaut l’Assemblée nationale.

Plusieurs centaines de supporters occupent depuis l’espace devant l’Assemblée nationale.

Des partisans du leader populiste irakien Moqtada al-Sadr manifestent dans la Zone verte, à Bagdad.

Les partisans du dirigeant chiite irakien Moqtada al-Sadr manifestent à l’intérieur de la soi-disant zone verte à Bagdad.

Photo : THAIER AL-SUDANI / Reuters

Plus tôt dans le mois, Sadr a appelé à “un processus démocratique, révolutionnaire et pacifique”, à la dissolution de l’Assemblée nationale et à de nouvelles élections.

Il a également souligné que le train était parti pour une solution négociée, écrit NTB.

Le Premier ministre irakien par intérim Mustafa al-Kadhemi et le président Barham Saleh refusent néanmoins de renoncer à l’espoir d’une solution négociée et prônent le “dialogue national”.

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