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Des familles suisses soutiennent leur fille à la Coupe du monde 2023 en Nouvelle-Zélande

Des familles suisses soutiennent leur fille à la Coupe du monde 2023 en Nouvelle-Zélande

Quelques familles ont entrepris le voyage depuis la Suisse jusqu’au bout du monde pour soutenir leur fille lors de la Coupe du monde 2023. C’est le cas des proches de Sandrine Mauron, présents en Nouvelle-Zélande depuis le début de la compétition.

De Dunedin à Auckland, en passant par Hamilton, les parents de Sandrine Mauron, Corinne et Frédéric, parcourent la Nouvelle-Zélande, tout en profitant de l’occasion pour découvrir le pays depuis un peu plus de deux semaines. Malgré les contraintes et les heures de vol, “nous ne nous sommes même pas posé la question”, assure le père avec un large sourire.

“Pour nous, la famille est importante, surtout parce que nous sommes souvent séparés”, confirme la maman Corinne. En effet, le parcours de Sandrine l’a amenée à Zurich, puis à Francfort, la tenant éloignée de la maison pendant longtemps. Elle n’est revenue en Suisse romande qu’en 2022, lorsqu’elle a rejoint Servette Chênois. Son frère Lionel est, quant à lui, établi aux États-Unis depuis plusieurs années.

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Réunis tous les trois autour de Sandrine, qui bénéficie également du soutien de son compagnon, ils vivent forcément un tournoi un peu spécial. “Nous ne réalisons pas vraiment, mais nous sommes conscients de faire partie d’un événement important”, commente Frédéric, avant que son épouse précise: “C’est vraiment un grand plaisir d’être tous ensemble. Nous savons qu’elle en a besoin aussi, elle aime nous voir. Elle aime être proche de nous. Et nous en avions également très envie, il faut le dire.”

Si son frère a dû rentrer aux États-Unis en raison de ses obligations professionnelles, Sandrine pourra toujours compter sur le soutien inconditionnel de son compagnon et de ses parents à l’emblématique Eden Park d’Auckland pour les huitièmes de finale contre l’Espagne. La suite dépendra évidemment des résultats de l’équipe suisse. Mais si la sélection d’Inka Grings réussit l’exploit d’éliminer Alexia Putellas, Jennifer Hermoso, Aitana Bonmati et compagnie, il est fort probable que les parents seront également présents à Wellington pour les quarts de finale.

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En attendant, Sandrine Mauron est pleinement consciente de faire partie des rares privilégiées de l’équipe nationale à bénéficier de la présence de ses proches. “Pour moi, cela représente beaucoup, c’est une grande fierté”, se réjouit-elle, avec une pointe d’émotion dans la voix. “C’est une énorme expérience pour eux et je pense que le fait que mon frère soit venu représente également un grand moment pour mes parents.” Les mots sont modestes, mais les regards ne trompent pas. La présence de ses proches est importante pour la milieu de terrain. Cela lui permet de puiser de la force et de l’énergie, et de les transmettre à ses coéquipières, dont les proches n’ont pas pu faire le déplacement, avant un match où la sélection suisse peut écrire une belle page de l’histoire du football en Suisse.

Auckland, Ludovic Perruchoud
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