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Des étudiants d’Aceh forcent les réfugiés rohingyas à quitter leur abri temporaire

Des étudiants d’Aceh forcent les réfugiés rohingyas à quitter leur abri temporaire

Les réfugiés Rohingyas font face à de nouveaux défis alors que des étudiants d’Aceh les forcent à quitter leur abri temporaire. Cette situation soulève des questions sur la situation des réfugiés dans la région et met en lumière les tensions croissantes entre différentes communautés.

Des centaines d’étudiants universitaires de la province la plus occidentale de l’Indonésie ont pris d’assaut mercredi un abri temporaire pour plus d’une centaine de réfugiés rohingyas, les forçant à partir dans le cadre du dernier rejet de la minorité persécutée du Myanmar.

Plus de 1 500 réfugiés rohingyas sont arrivés sur les côtes de la province d’Aceh depuis la mi-novembre, ce qui constitue, selon les Nations Unies, l’afflux le plus important depuis huit ans. Certains de leurs bateaux ont été rejetés par la population locale et, dans certains cas, ont été renvoyés à la mer.

Les étudiants, dont beaucoup portaient des vestes avec les insignes de différentes universités, sont entrés dans une salle de réception gouvernementale de la capitale Banda Aceh où séjournaient 137 réfugiés rohingyas.

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Les étudiants ont exigé qu’ils soient transférés dans un bureau local de l’immigration afin d’être expulsés, selon des images vues par l’AFP.

On y voit des étudiants scandant « Expulsez-les » et « Rejetez les Rohingyas à Aceh ». Les étudiants ont également été vus en train de donner des coups de pied dans les affaires des Rohingyas.

Certaines femmes et enfants étaient en larmes tandis que des hommes qui priaient regardaient vers le sol.

Les manifestants ont également été impliqués dans une bagarre avec la police qui gardait les réfugiés effrayés, mais les policiers ont finalement autorisé les étudiants à les expulser, selon un journaliste de l’AFP présent sur les lieux.

Les étudiants ont brûlé des pneus et préparé des camions pour le déplacement des Rohingyas. La police les a aidés à embarquer avant qu’ils ne soient conduits dans un autre bureau gouvernemental voisin, a constaté le journaliste de l’AFP.

La police de Banda Aceh n’a pas répondu à une demande de commentaires de l’AFP.

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L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré que l’incident avait laissé les réfugiés choqués et traumatisés.

“Le HCR reste profondément préoccupé par la sécurité des réfugiés et appelle les autorités locales chargées de l’application des lois à agir de toute urgence pour assurer la protection de toutes les personnes désespérées et du personnel humanitaire”, a-t-il déclaré dans un communiqué.

“L’attaque contre les réfugiés n’est pas un acte isolé mais le résultat d’une campagne coordonnée en ligne de désinformation, de désinformation et de discours de haine contre les réfugiés.”

De nombreux Acehnais, qui ont eux-mêmes des souvenirs de décennies de conflit sanglant, sympathisent avec le sort de leurs compatriotes musulmans.

Mais d’autres affirment que leur patience a été mise à rude épreuve, affirmant que les Rohingyas consomment des ressources rares et entrent parfois en conflit avec la population locale.

“Nous avons protesté parce que nous ne sommes pas d’accord avec les Rohingyas qui continuent à venir ici”, a déclaré à l’AFP Kholilullah, un étudiant universitaire de 23 ans qui porte un seul nom.

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L’Indonésie n’est pas signataire de la convention des Nations Unies sur les réfugiés et affirme qu’elle ne peut être obligée d’accueillir des réfugiés du Myanmar, appelant plutôt les pays voisins à partager le fardeau et à réinstaller les Rohingyas qui arrivent sur ses côtes.

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