Nouvelles Du Monde

« Des choses sont faites mais… »

« Des choses sont faites mais… »

Une quinzaine d’habitants ont convergé samedi matin, dans un froid glacial, vers les quatre points de rencontre prévus lors de la troisième visite de quartier organisée par le maire et ses élus dans le secteur Renaudie. Des habitants venus aborder différentes problématiques, néanmoins tous unis par un même point commun : un attachement à leur quartier dont l’image, à regret, est écornée par « des problèmes récurrents ». Alors même que « la vie associative y est riche », que « des projets sont menés » et que « la Ville fait ce qu’elle peut »…

Au premier point de rencontre établi, dès 9 h 30, du côté de l’école maternelle Voltaire, un parent d’élève, porte-parole du conseil d’école, rapporte « les sachets de drogue, éclats de verre et préservatifs retrouvés dans la cour de l’établissement » quand un autre évoque les regroupements de jeunes la nuit, « avec alcool et musique à fond ». Et si « ça va un peu mieux », disent-ils, « il faut faire quelque chose ».

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À l’angle des rues Voltaire et Edmond-Rostand, au-delà des interrogations de quelques-uns sur le non-raccordement des logements du bailleur Alpes Isère Habitat au chauffage urbain et du devenir des locaux de l’ex-mosquée, une habitante livre sa pensée : « Ces jeunes dealers, postés ici et là, c’est dérangeant. »

« Notre stratégie, c’est de les déranger le plus possible »

Au square Jeanne-Labourbe, d’autres problématiques surgissent : les cheminements autour du parc servant « de pistes pour les motos et voitures », les poteaux « abîmés », les caméras de vidéoprotection « cassées », l’architecture du centre de santé « pas probante », une avenue du 8-Mai-1945 « engorgée » et une Poste « qui ne peut plus recevoir de colis ».

Et une inquiétude persistante : les collines du parc (et les rues à proximité) « occupées par les guetteurs ou dealers » qui « trafiquent devant tout le monde, y compris les enfants ». « On entend hurler, crier, ce n’est pas rassurant », dira cette grand-mère, « pas tranquille ».

À la maison de quartier Louis-Aragon, dernier point de rencontre, ce même sujet revient en force. « Nous avons l’impression d’être dans un territoire occupé avec des appartements devenus invendables ; la police vient mais ça ne les perturbe pas », dira un habitant. Un autre : « On subit des choses invraisemblables » comme « se faire agresser parce que nous avons un appareil photo en main pour faire des clichés des mosaïques ». Pire, « ils essaient de nous intimider, ils sont quinze parfois ! Récemment, ils voulaient gérer l’association Mosaïkafé ! »

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David Queiros, comme il a pu le faire toute la matinée, reprend la main : « Des choses sont faites, les polices nationale et municipale interviennent. La semaine dernière, une opération rassemblant 50 agents a été réalisée sur deux jours. Ce qui nous importe, ce sont les interpellations, les flags et les saisies […] Leur drive, c’est une réalité et ça me désole aussi […] Nous intervenons à la hauteur de ce que nous pouvons faire. Notre stratégie, c’est de les déranger le plus possible. »

2023-11-25 20:47:00
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