En ouverture des débats, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a abordé la motion de rejet préalable qui doit être débattue et votée dans quelques minutes. Il a défendu depuis la tribune de l’Assemblée : “Débattre et légiférer sur l’intégration et l’immigration, c’est répondre à la demande forte, légitime et répétée de nos concitoyens”.
Il a ensuite poursuivi en déclarant : “Tous ici, nous le voyons et quel que soit ce que pensent les Français du sujet, la maîtrise des flux migratoires, la difficulté de lutter contre l’immigration irrégulière, l’accroissement des moyens donnés aux préfets, aux agents de préfecture, aux magistrats, aux forces de l’ordre est un débat essentiel, un débat nécessaire, un débat que personne ne peut raisonnablement rejeter d’un revers de la main sans que l’Assemblée nationale ait pu en discuter au moins quelques instants”.
Enfin, le ministre de l’intérieur a lancé dans un hémicycle encore clairsemé : “Qui a peur du débat ? En tout cas pas la majorité présidentielle. Qui a peur du débat ? Ceux qui vont dans une alliance contre nature se mettre d’accord pour que les Français ne voient pas les choses avancer et pour désarmer nos policiers et gendarmes”.