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Dans des dizaines de communes, il est devenu beaucoup plus facile ces dernières années de vivre dans une maison ou sur un terrain avec des membres de sa famille. Par exemple, les résidents peuvent construire ce qu’on appelle des « maisons de soins pré-informelles », selon une visite effectuée par le NOS.
Il est actuellement possible de construire une maison de retraite informelle sans permis, afin qu’un ami ou un membre de la famille puisse prodiguer des soins intensifs de près. De nombreuses communes exigent à cet effet un certificat médical, ce qui prouve que les soins informels sont réellement nécessaires.
Au moins 42 communes vont plus loin en autorisant également la construction de maisons de retraite pré-informelles. Ceux-ci sont destinés aux personnes qui s’attendent à avoir besoin de soins informels à l’avenir, par exemple dans dix ans.
Un permis est requis pour la maison de soins pré-informelle et aucun certificat médical n’est requis. Les municipalités imposent certaines conditions pour obtenir ce permis : par exemple, une personne doit souvent avoir atteint l’âge légal de la retraite ou être en mesure de démontrer lors d’un entretien avec la municipalité qu’une prise en charge informelle sera nécessaire à long terme.
Goutte dans le seau
Dans de nombreuses communes, les logements de soins pré-informels en sont encore à leurs balbutiements : peu ou pas d’autorisations ont été accordées jusqu’à présent. Il est relativement populaire dans la commune de Peel en Maas : une trentaine de permis y ont désormais été délivrés.
“Nous sommes une municipalité rurale, avec de grandes maisons et de grands terrains, ce qui rend le parcours facile”, explique le conseiller Rob Wanten. “Ce n’est toujours qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais nous avons besoin de toute notre créativité pour faire quoi que ce soit concernant ce marché immobilier difficile.”
Grâce à ce permis de la commune de Peel en Maas, Joke Kremers vit désormais dans un chalet dans le jardin de sa fille :
Joke Kremers vit dans le jardin de sa fille
Non seulement les municipalités autorisent de plus en plus les permis pour les maisons de retraite pré-informelles, mais la division des maisons ou des parcelles est également une option dans de plus en plus d’endroits. Les recherches menées par Platform 31, un centre de connaissances indépendant sur le développement urbain, montrent qu’au moins trente municipalités s’efforcent de gérer ce problème de manière plus flexible.
Par exemple, la commune de Leudal n’autorise pas les foyers de soins pré-informels, mais autorise la division des maisons et des parcelles. “Si quelqu’un souhaite un foyer de soins pré-informel séparé, cela peut également se faire en divisant le terrain”, explique le conseiller Robert Martens de Leudal, où dix demandes de permis ont été reçues jusqu’à présent.
Une étape passionnante
Les assouplissements constituent une étape passionnante pour les municipalités, car les plans de zonage ne permettent pas effectivement la construction d’une résidence secondaire dans la cour arrière. Créer une extension pour permettre à quelqu’un de vivre de manière indépendante n’est pas non plus autorisé dans de nombreux endroits.
En s’écartant légèrement des règles, ils font d’une pierre deux coups : ils donnent aux personnes âgées la possibilité de continuer à vivre plus longtemps à leur domicile, comme le souhaite le ministère de la Santé. En outre, cela contribue, même dans une certaine mesure, à lutter contre la pénurie de logements.
Empêcher la spéculation
Le risque de l’assouplissement est que les propriétaires essaieront de vendre leur maison et leur terrain pour plus d’argent via cette voie. C’est pourquoi Peel en Maas, qui permet également la division des maisons et des parcelles, souhaite surveiller de près qui seront les nouveaux habitants de la commune.
“Lorsque vous postulez, vous devez rendre plausible le fait que vous y installez une maison et qui y vivra”, explique Wanten. “Pour éviter les spéculations.”
“Nous pensons qu’il est important de protéger le cadre de vie, c’est-à-dire l’espace et la verdure. Cela contribue également au charme de nos villages”, déclare Martens de la commune de Leudal.
Chalet en Espagne
Ce problème est moins préoccupant pour les foyers de soins pré-informels : tout comme les foyers de soins informels, ils doivent être à nouveau supprimés lorsque les soins informels ne sont plus fournis. La famille Kremers a déjà un plan pour cela.
“Si ma mère décède, nous voulons voir si nous pouvons déplacer le chalet en Espagne pour en faire une maison de vacances”, explique à voix haute Nathalja Kremers.
2023-09-30 08:58:23
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