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De Munich à Eupen : La trajectoire de Milos Pantovic, ancien du Bayern Munich

De Munich à Eupen : La trajectoire de Milos Pantovic, ancien du Bayern Munich

Anderlecht a fait un mercato remarqué cet été. Avec des joueurs repérés, entre autres, à Dortmund, Séville et Nice. Mais Eupen, qui accueille les Mauves ce samedi (16 h), peut répondre calmement avec un nom : Milos Pantonic, un ancien du Bayern Munich qui a débarqué fin août. Milos qui ? Le milieu serbe, né à Munich il y a 27 ans, n’est pas le nom le plus célèbre de l’histoire bavaroise. Mais combien de joueurs en Pro League peuvent dire qu’ils ont joué en Bundesliga avec le maillot du Bayern ? Pantovic, lui, peut l’affirmer. “Même si ce n’était que trois petites minutes dans les arrêts de jeu”, sourit-il après s’être installé pour l’interview dans les loges du Kehrweg.

À Anderlecht, Thorgan n’est pas encore au niveau de Hazard
Racontez-nous ce moment où Pep Guardiola vous lance au jeu sur la pelouse du Werder Brême en octobre 2015.
“Il y avait beaucoup de blessés à l’époque et Guardiola avait fait appel à quelques jeunes. Il m’avait récompensé en me faisant monter au jeu. Il m’avait donné quelques consignes mais je n’avais pas compris grand-chose, sous le coup de l’émotion (rires). J’ai quand même touché deux fois le ballon. Avec Xabi Alonso à côté de moi au milieu, je n’avais pas trop de soucis à me faire.”

Milos Pantovic en discussion avec Pep Guardiola avant de monter en jeu en 2015 au Bayern. ©DR
Grâce à ces trois minutes de jeu, vous êtes officiellement champion d’Allemagne 2015-2016.
“Oui, j’ai la médaille chez moi. Je suis évidemment conscient que mon impact sur le titre a été plus que minime (rires). Mais on ne pourra jamais me l’enlever. J’avais 19 ans, c’était un moment fabuleux.”

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Dans le vestiaire d’Eupen, on vous pose des questions sur vos années au Bayern ?
“Oui et j’y réponds avec plaisir. C’est normal, j’ai côtoyé plein de grands noms du football mondial et cela suscite la curiosité.”

Sur quel grand nom recevez-vous le plus de questions ?
“Pep Guardiola, clairement.”

Que pouvez-vous nous raconter sur lui ?
“Il met l’accent sur les détails. Donner le ballon sur le bon pied de son coéquipier, pivoter de la bonne façon quand on reçoit le ballon pour partir plus vite vers l’avant… Des choses qui vous font gagner une demi-seconde et qui font souvent la différence. Il met beaucoup l’accent sur la vitesse d’exécution et sur l’importance d’observer le jeu pour savoir où se trouvent tous les coéquipiers. Cela peut sembler basique, mais ce sont des mouvements à répéter sans cesse pour atteindre le très haut niveau. Comme cela, vous arrivez à le faire aussi facilement en match devant 60 000 personnes avec un rythme cardiaque élevé qu’à l’entraînement.”

Cette montée au jeu contre Brême, est-ce votre seule expérience avec l’équipe première du Bayern ?
“Non, j’ai participé à plusieurs stages à l’étranger, j’ai joué plusieurs matchs amicaux, dont un contre le Real Madrid de Sergio Ramos. J’ai aussi été plusieurs fois sur le banc un peu plus tard, notamment lorsque nous avons remporté la Supercoupe contre Dortmund. Carlo Ancelotti était l’entraîneur à l’époque.”

Il était très différent de Guardiola ?
“Oui, c’est un autre style. Très calme, à l’italienne. Un vrai gentleman. Il avait toujours un mot pour tout le monde, même pour moi, le jeune qui venait au stage. Avec son fils Davide, ils forment un vrai duo d’entraîneurs.”

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Vous avez aussi connu l’actuel entraîneur de Manchester United, Erik ten Hag.
“Oui, quand je suis passé de U19 à l’équipe B du Bayern en 2014, il était l’entraîneur. Le club a toujours investi dans sa formation. Même chez les plus jeunes, il y a beaucoup d’excellents entraîneurs. Ten Hag était un peu comme Guardiola. Il attachait beaucoup d’importance aux mêmes détails. À l’époque, cela me semblait ennuyeux, mais il avait raison. C’est ça le football de haut niveau.”

Percevoir au Bayern en venant des équipes de jeunes, est-ce possible ?
“C’est très difficile. Il faut être un futur joueur de classe mondiale pour y parvenir. Ces dernières années, il n’y a eu que David Alaba et Thomas Müller. C’était trop élevé pour moi. Mon seul regret est de ne pas être parti un an plus tôt, voire deux. Je suis resté au Bayern jusqu’à mes 22 ans avant de rejoindre Bochum en deuxième division. J’aurais pu rester, j’avais encore un contrat, mais il était temps de voler de mes propres ailes.”

Vous êtes quand même resté onze ans au Bayern.
“Oui, je suis arrivé à l’âge de 11 ans. J’aurais même pu y rester plus longtemps. J’ai été repéré à l’âge de 7 ans lors d’un tournoi. Mais mes parents ne pouvaient pas me conduire là-bas tous les jours. J’étais déçu, mais mon père m’a dit que ma chance reviendrait si je montrais mes compétences dans mon petit club. Il avait raison.”

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Qui a été le joueur qui vous a le plus impressionné pendant votre temps au Bayern ?
“J’ai vu tellement de talents… Je vais dire Xabi Alonso et Mario Götze. Quand vous les voyez jouer, vous dites simplement : wow. Tout est simple, tout est maîtrisé. Thiago Alcantara était aussi incroyable. Une technique hallucinante. Mais c’est difficile de choisir lorsque vous avez également joué avec Arjen Robben, Franck Ribéry, Robert Lewandowski…”

Votre téléphone portable est devant vous là. Si je le prends, vais-je trouver les numéros de stars du Bayern ?
(Il réfléchit) Je ne pense pas. Thomas Müller m’a félicité l’an dernier lorsque j’ai marqué un doublé contre Mayence en Coupe d’Allemagne, mais c’était par un message privé sur Instagram.

Vous enverra-t-il un message si vous marquez deux buts contre Anderlecht samedi ?
“Je ne sais pas s’il suit le championnat belge (rires). Mais il y a toujours eu beaucoup de bons joueurs ici, notamment Sergej Milinkovic-Savic à Genk. J’ai joué avec lui en U21 serbe. Quand j’ai recueilli des informations avant de venir, tout le monde m’a dit la même chose : c’est une compétition sous-estimée.”

L’été 2022, vous auriez pu signer à Gand mais vous avez préféré l’Union Berlin, la belle surprise en Bundesliga. Il est quand même surprenant de vous retrouver à Eupen aujourd’hui.
“C’est vrai que j’aurais pu signer à Gand, mais je voulais rester en Bundesliga après Bochum. Malheureusement, j’ai vécu une saison difficile à Berlin. Cet été, j’ai reçu
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