Face à un contexte inflationniste, les principales préoccupations des consommateurs demeurent évidemment l’augmentation des prix dans les épiceries. «Nous comprenons très bien l’inquiétude et la frustration des clients face à des prix qui ont augmenté, c’est notre réalité depuis deux ans», déclare le président et chef de la direction de Metro, Éric Laflèche, dans une interview au bulletin de 20h30 sur LCN.
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Cependant, le chef de la direction de Metro assure que l’inflation est en baisse, passant de 5,5 % au dernier trimestre à 8 % au trimestre précédent.
«Ce sont des prix plus élevés qu’auparavant, c’est certain, mais ce sont les prix du marché. La chaîne de production alimentaire est très longue, nous sommes à la fin de la chaîne, nous subissons également ces augmentations», commente-t-il.
Un combat avec les fournisseurs
M. Laflèche explique que Metro tente de «résister» autant que possible aux fournisseurs sur leurs demandes d’augmentation de prix. «Nous comprenons que les clients ne veulent pas que nous augmentions nos prix. Nous ne le voulons pas non plus! Nous essayons de négocier», précise-t-il. Cependant, le contexte postpandémique ne leur permet pas de «résister» autant qu’ils le voudraient. «Ils ont le dessus», ajoute-t-il.
Une rencontre qui n’a «rien changé»
Suite à une rencontre à Ottawa avec le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et les grandes chaînes d’alimentation, le ministre a noté que les «prix avaient baissé» dans les épiceries.
Cependant, le président de Metro ne soutient pas cette affirmation. «Il n’y a pas eu de changement pour Metro. Nous n’avons pas changé nos prix. Nous nous battons tous les jours pour offrir de la valeur à nos clients. Les choses n’ont pas changé depuis la rencontre», déclare-t-il.
M. Laflèche insiste sur le fait qu’il y a encore «des milliers» de demandes d’augmentation de prix, «cela s’améliore», mais cela demeure présent.
Regardez l’interview complète ci-dessus
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