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Datacenters durables : pourquoi et comment les choisir

Datacenters durables : pourquoi et comment les choisir

2023-06-20 17:24:27

Les thèmes de l’environnement, du changement climatique et de l’impact des activités de production sur la biosphère sont à l’ordre du jour. La Commission européenne, avec son Accord verta présenté une série de propositions qui devraient conduire à une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030. Ces propositions comprennent également des mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique et les performances de l’économie circulaire dans le Cloud computing et dans les centres de données. Cela signifie que le choix des fournisseurs qui, au sein de la chaîne d’approvisionnement, adoptent les principes de l’économie circulaire ne peut plus être différé. Si la transformation numérique c’est un impératif, tout comme transition durable des processus, des activités et des affaires. C’est un binôme, souvent indiqué par l’expression Vert bleu, qui identifie les deux piliers du changement. Au cœur de ce changement se trouve la centre de données, un élément que les intégrateurs de systèmes, les ISV et les entreprises qui proposent des solutions technologiques ne peuvent ignorer. D’autant plus dans les scénarios actuels où la « cloudification » des environnements informatiques concerne l’ensemble de la chaîne de valeur. Le long de cette chaîne, bien que les responsabilités soient réparties entre tous les acteurs qui en font partie, la pleine satisfaction des exigences de durabilité qui s’imposent à chacun ne peut être déléguée en aval ou en amont. En d’autres termes, les entreprises technologiques doivent opter pour les fournisseurs dont les centres de données garantissent non seulement d’être “bleus”, c’est-à-dire performants et à la pointe de la technologie, mais aussi “verts”, c’est-à-dire durables notamment du point de vue de consommation d’énergie. Pense juste que la consommation d’électricité du centre de données est estimée à l’échelle mondiale dépasse déjà 205 térawattheures par an (l’italien annuel est d’un peu plus de 300 TWh). Si l’on considère alors qu’actuellement seulement 61% de la population mondiale est connectée, il est facile de prévoir une croissance de la demande mondiale d’énergie d’ici 2030 qui fluctue entre 7% et 20%.

Selon l’indice Datacentermap.com, il existe 4990 centres de données dans le monde situés dans 130 pays, dont 86 en Italie. Notre pays, avec une part de marché de 9 % dans l’UE, occupe la quatrième place du classement des pays européens, avec l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Des hyperscalers aux fournisseurs de services cloud et de colocation, les défis auxquels ils sont appelés à faire face pour une gestion durable des charges de travail des entreprises concernent la conception, emplacement, systèmes d’alimentation et stratégies de gestion de l’énergie. Des défis qui ne peuvent plus être reportés sous la pression des investisseurs, des clients et des régulateurs. En Europe, par exemple, les projets d’expansion de Meta, AWS et Microsoft ont été interrompus dans leurs pays respectifs où ils auraient dû être réalisés justement en raison du risque de surconsommation d’énergie. Mais l’adoption de pratiques de informatique verte il ne s’agit pas seulement d’optimiser les besoins énergétiques. Elle doit également trouver un équilibre entre les avantages « bleus » de la numérisation et la protection « verte » de l’environnement. Pour cela, il est nécessaire de dimensionner correctement les serveurs pour éviter la sous-utilisation et le gaspillage d’énergie, de surveiller attentivement la température pour réduire la charge sur les systèmes HVAC, ainsi que d’introduire une série d’indicateurs liés à la durabilité. Il est clair que ces exigences laissent peu de place à greenwashing car les mêmes entreprises technologiques qui doivent sélectionner des fournisseurs de services cloud veulent avoir tous les éléments pour choisir les plus “vertueux”. Un choix dicté à la fois par une législation telle que la directive européenne évoquée au début, mais aussi par des critères objectifs de responsabilité auxquels chacun – entreprise, citoyen, administration publique – doit se conformer. A tel point qu’à l’avenir, un cercle vertueux tendra à se dessiner dans lequel les organisations collaboreront avant tout avec les partenaires qui assureront les principes de durabilité dans l’ensemble du chaîne d’approvisionnement.

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Qu’il ne s’agisse pas d’une question de nature exclusivement réglementaire, mais aussi d’autorégulation de tous les sujets, on peut le déduire d’initiatives spécifiques telles que la Pacte pour la neutralité climatique des centres de données (CNDCP). Créé en 2021 avec le soutien de la Commission européenne, le Pacte rassemble plus de 80 opérateurs de centres de données et fournisseurs de services d’infrastructure cloud, ainsi que 22 associations industrielles représentant les principaux acteurs du marché européen. Les signataires s’engagent à atteindre une série d’objectifs de durabilité concernant l’efficacité énergétique, l’utilisation d’énergie verte et l’utilisation judicieuse de l’eau, et la réutilisation de la chaleur produite par les centres de données (si possible). Des objectifs qui, pris ensemble, peuvent contribuer à atteindre la neutralité climatique d’ici 2030 pour les centres de données du vieux continent. Pour éviter que les signataires se limitent à une simple déclaration d’intention, mais démontrent concrètement les actions qu’ils mettent en œuvre à cet effet, la CNDCP a préparé une fiche spéciale Cadre d’audit du pacte. Le cadre envisage un processus d’audit, mené dans cette phase par Bureau Veritas ou d’autres agences d’audit tierces, qui garantit des mesures objectives et mesurables par rapport aux objectifs fixés par la CNDCP. C’est précisément ces jours-ci que l’actualité Arubale plus important fournisseur de cloud italien, a passé avec succès l’audit de conformité d’un premier centre de données, donnant ainsi à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement composée de partenaires et de clients la possibilité de pouvoir identifier sans équivoque un fournisseur qui a décidé de placer la durabilité à au sommet de ses priorités.

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“L’audit réalisé au regard des exigences du Pacte confirme que nous disposons des processus et des mesures en place pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 et représente une étape concrète dans une voie plus large qui verra un engagement toujours plus grand de notre part”- a commenté Giancarlo Giacomello – Responsable de l’offre de centres de données d’Aruba Enterprise et membre du conseil d’administration du Climate Neutral Data Center Pact “Cela est également démontré par les investissements croissants d’Aruba dans des infrastructures propriétaires, en les concevant selon une conception verte et selon les normes de sécurité les plus élevées ».

Une vision également attestée par l’adhésion à laCoalition européenne du numérique vert (EGDC) qui regroupe parmi ses membres 37 entreprises des TIC qui entendent « investir dans le développement et la diffusion de technologies et de services numériques plus verts et plus efficaces d’un point de vue énergétique et matériel », lit-on dans la Déclaration sous-tendant le EGDC.

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La participation d’Aruba aux initiatives européennes mentionnées ci-dessus va de pair avec les politiques de l’entreprise poursuivies sur le front de la durabilité globale. La dernière intervention, dans l’ordre chronologique, fait référence à laacquisition de deux nouvelles centrales hydroélectriques pour une puissance totale de 2 MW dans la province de Bergame, près du Centre de données cloud mondial du Pont Saint-Pierre. Les deux usines partagent la même structure de prise d’eau sur la rivière Brembo et sont reliées par un canal d’alimentation privé. Ils s’ajoutent à celui déjà présent dans le Global Cloud Data Center et aux quatre autres acquis par l’entreprise en 2020 sur les rivières Lambro, Astico et Fella. Ainsi, l’ensemble du réseau de centrales hydroélectriques d’Aruba peut compter sur une capacité totale de 9,2 MW pour la production d’énergie propre.

L’augmentation de la capacité de production d’énergie à partir de sources renouvelables est l’un des facteurs qui contribue le plus à réduire l’impact sur l’environnement et à pérenniser les activités de l’ensemble du groupe. En effet, outre les centrales hydroélectriques, les deux nouveaux Data Centers inaugurés fin 2022 sur le campus de Ponte San Pietro sont revêtus de systèmes photovoltaïques de nouvelle génération qui ont une puissance de 1,2 MW et 1,3 MW respectivement, en plus de la centrale préexistante sur le même site capable d’une puissance de 2,4 MW. Les centres de données en construction sur le nouveau campus de l’entreprise à Rome seront également recouverts de panneaux photovoltaïques sur toutes les surfaces suffisamment exposées au soleil. Une raison de plus pour les intégrateurs de systèmes, les ISV et les entreprises technologiques en général de préférer un fournisseur qui, comme Aruba, se dirige vers la neutralité climatique que chacun devra atteindre d’ici la fin de la décennie.



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