Dans une économie de créateurs en croissance rapide, comment une star de YouTube transforme sa passion en profit

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Déjà Leonard est un rédacteur et journaliste indépendant basé à Calgary.

Reni Odetoyinbo a mis en ligne sa première vidéo YouTube le 18 mai 2020. Elle y explique comment elle a pu investir son argent et acheter sa première maison, un immeuble locatif, à l’âge de 23 ans.

« J’ai toujours voulu créer ma propre chaîne YouTube, mais je ne savais pas quelle valeur j’ajouterais à la plateforme », a-t-elle déclaré.

Après avoir acheté sa première maison, beaucoup de ses amis lui ont tendu la main, cherchant des informations sur la manière dont ils pourraient atteindre le même objectif. Alors, elle a créé une vidéo.

Rapidement, Mme Odetoyinbo est devenue partie intégrante de l’économie des créateurs, que la société de capital-risque SignalFire dit est le « type de petite entreprise qui connaît la croissance la plus rapide ».

Elle a continué à créer des vidéos intégrant bon nombre de ses apprentissages en travaillant dans une grande banque canadienne.

En septembre 2020, Mme Odetoyinbo a pu monétiser ses vidéos Youtube. Ce mois-là, elle a gagné 100 $. Aujourd’hui, elle ne travaille plus à la banque et crée du contenu à plein temps. Elle dit qu’elle gagne désormais plus d’argent que lorsqu’elle travaillait à la banque.

L’économie créatrice en pleine croissance au Canada

“Je ne pense pas qu’il y ait jamais eu de meilleur moment dans l’histoire pour être un créateur qu’aujourd’hui et nous voyons les créateurs et l’économie des créateurs absolument prospérer”, a déclaré Andrew Peterson, responsable du Canada chez YouTube.

Selon un récent YouTube rapport d’Oxford Economics, plus de 45 000 créateurs et partenaires canadiens reçoivent des revenus liés à leur présence sur YouTube. Plus de 15 000 créateurs au Canada emploient d’autres personnes pour travailler sur leur chaîne YouTube.

Mme Odetoyinbo a réussi à développer sa chaîne et emploie désormais d’autres Canadiens pour l’aider à monter ses vidéos, modérer son groupe de responsabilité financière en ligne et rédiger son bulletin d’information qui paraît deux fois par mois.

« C’est vraiment cool de voir comment j’ai pu utiliser mes talents pour bâtir une communauté, employer d’autres personnes et gagner de l’argent », a déclaré Mme Odetoyinbo.

M. Peterson a déclaré que YouTube contribue à « uniformiser les règles du jeu » pour les créateurs canadiens lorsqu’il s’agit de gagner de l’argent.

Par exemple, Mme Odetoyinbo est également active sur d’autres plateformes de médias sociaux, notamment Instagram et TikTok, mais ne peut pas être payée directement via ces plateformes de la même manière. Actuellement, les créateurs de contenu canadiens ne peuvent pas monétiser leur contenu directement via d’autres plateformes en fonction des opinions et de l’engagement dans le domaine. de la même façon comme le peuvent les créateurs basés aux États-Unis. Une grande différence est que TitTok rémunère les créateurs basés aux États-Unis.

“Même si YouTube est actuellement mon plus petit public, c’est toujours l’endroit où je peux obtenir le revenu le plus régulier et aussi l’endroit où je peux être découvert le plus facilement”, a-t-elle déclaré.

Selon un sondage Parmi les 1 5000 créateurs de contenu monétisés basés aux États-Unis, TikTok est la première plateforme générant des revenus, avec YouTube juste derrière. Cette même enquête montre que « la monétisation du contenu est devenue une source de revenus principale ou supplémentaire pour de nombreux créateurs, ce qui se traduit par un revenu annuel médian de 20 000 $ ».

L’avenir de l’économie des créateurs repose sur l’IA

« L’IA sera l’un des moteurs de l’évolution et du progrès de l’écosystème des créateurs ici au Canada et dans le monde », a déclaré M. Peterson.

Récemment, YouTube a annoncé des innovations produits, notamment une fonctionnalité appelée Dream Screen qui permettra aux créateurs d’ajouter des images ou des vidéos générées par l’intelligence artificielle à l’arrière-plan de leurs vidéos.

Les utilisateurs pourront également utiliser l’IA pour les aider à générer des idées vidéo et à trouver rapidement de la musique qui complète leurs vidéos.

Instagram a récemment annoncé une fonctionnalité similaire et les personnes utilisant Facebook ou Instagram pourront créer des autocollants générés par l’IA à ajouter à leurs histoires.

Cependant, l’IA crée déjà des défis pour les entreprises de médias sociaux qui l’adoptent.

La semaine dernière, une fausse publicité vidéo créé avec l’IA d’un influenceur populaire a échappé à la technologie de modération de TikTok, exposant les utilisateurs à une arnaque.

M. Peterson a déclaré qu’ils avaient essayé d’être extrêmement réfléchis sur la manière dont l’IA était mise en œuvre dans l’entreprise.

“Cela est vraiment centré sur l’innovation responsable, la collaboration avec l’industrie et la création de contrôles appropriés et d’opportunités de monétisation pour nos partenaires et la communauté créative dans son ensemble”, a-t-il déclaré.

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