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Dans le sud de la France: la commission des sépultures de guerre trouve des preuves de charniers de soldats de la Wehrmacht

Dans le sud de la France: la commission des sépultures de guerre trouve des preuves de charniers de soldats de la Wehrmacht

2023-07-19 17:07:57

Histoire Dans le sud de la France

La commission des tombes de guerre trouve des preuves de charniers de soldats de la Wehrmacht

Un ancien combattant de la résistance française a récemment rompu son silence sur les tirs massifs de prisonniers de guerre allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. L’homme de 98 ans a ainsi lancé la recherche – qui apporte maintenant les premiers résultats.

La recherche de soldats de la Wehrmacht abattus en France a commencé

27 juin 2023 : Des policiers à Meymac, dans l’ouest de la France, sur le site où les restes des soldats allemands sont suspectés

Source : pa/dpa/AFP/Pascal Lachenaud

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DLa Commission allemande des sépultures de guerre a découvert des preuves d’un charnier dans le sud de la France contenant des dizaines de soldats de la Wehrmacht abattus par la résistance française. La Commission allemande des sépultures de guerre a annoncé à Kassel que des enquêtes sur le sol commencées fin juin avaient révélé des sites suspects bien visibles qui étaient régulièrement situés les uns à côté des autres.

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Si des restes humains sont retrouvés, ils seront envoyés dans un laboratoire à Marseille, a annoncé fin juin la Commission des sépultures de guerre. Puis il a voulu Volksbund provoquer l’exhumation complète et une inhumation digne dans un cimetière militaire allemand, a-t-il ajouté. L’identité des Allemands n’est pas encore connue.

L’ancien résistant français Edmond Réveil, âgé de 98 ans, a récemment rompu son silence sur le massacre de 47 prisonniers de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, déclenchant l’enquête. Les travaux d’excavation devraient commencer dans la deuxième quinzaine d’août.

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+honorarpflichtig+++ MEYMAC,FRANCE.  26 mai 2023. Vétéran de guerre Edmond Reveil, photographié chez lui à Meymac.  Il s'est réjoui que des membres de la résistance aient exécuté 47 soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale à Meymac.  (Photo: Samuel Aranda)

Il était de notoriété publique que les Allemands et une Française accusée de collaboration avaient été fusillés dans une forêt près de Meymac. Toutes les personnes impliquées sont restées silencieuses sur les circonstances tout au long de leur vie – jusqu’à ce que Réveil, le dernier témoin survivant, s’exprime enfin.

WELT a également rapporté et rencontré Réveil personnellement : “Je me suis tu parce que c’était un crime de guerre”, a expliqué Réveil dans la conversation. Il avait peur d’être poursuivi, et d’ailleurs, les parties impliquées s’étaient juré l’une à l’autre.

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Réveil, alors âgé de 19 ans, appartenait à un groupe de résistants qui avait fait de nombreux prisonniers lors d’une attaque contre des soldats allemands à Tulle. Ils se retirent avec eux dans un boisé difficile d’accès. “Nous ne savions pas quoi en faire”, se souvient Réveil dans une interview au journal “La Montagne”.

“Nous avons reçu l’ordre de leur tirer dessus”, a-t-il rapporté. Chacun d’eux était censé tuer l’un des Allemands. Comme personne ne voulait tirer sur la femme, un a été tiré au sort. “Nous les avons tous forcés à creuser leurs propres tombes. Ensuite, nous y avons versé de la chaux. Ça sentait le sang”, a-t-il dit. “Et puis nous n’en avons plus jamais parlé.”

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L’attaque partisane de Tulle avait entraîné une action de représailles massive de la part des SS, au cours de laquelle 99 civils avaient été publiquement pendus aux balcons et aux lampadaires. Le lendemain, les Waffen-SS commettent un autre massacre sur le site d’Oradour-sur-Glane, à une centaine de kilomètres de là, choisi sans raison particulière. Là, 643 villageois ont été cruellement tués.

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A cette époque, les partisans de Tulle fuyaient vers l’arrière-pays avec leurs prisonniers. Ils avaient probablement entendu parler des massacres. Mais il y avait aussi des raisons logistiques à l’exécution des Allemands, explique l’historien belge Bruno Kartheuser. “On n’était pas préparé à tant de prisonniers”, explique Kartheuser, qui fut l’un des rares à faire des recherches sur les tirs des soldats allemands près de Meymac.

“La Résistance ne savait souvent pas quoi faire des prisonniers”, reconnaît l’historien de Potsdam Peter Lieb. “C’est définitivement un crime de guerre.” Selon ses recherches, un total de 350 soldats allemands ont été abattus par des résistants français à la fin de l’été 1944, par exemple à Vieugy et aux Rousses dans l’est du pays.

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Des membres de la Wehrmacht sont debout à côté des corps d'hommes résidents de la ville tchécoslovaque de Lidice allongé sur un champ de la ferme Norak, photographie prise en juin 1942. En représailles à la tentative d'assassinat du 27 mai 1942 par des résistants tchécoslovaques sur le gouverneur nazi de Prague, Reinhard Heydrich, le soi-disant vice-protecteur du Reich de Bohême et de Moravie, les SS ont attaqué la municipalité de Lidice, qui comptait près de 500 habitants, le 9 juin 1942.  Dans la nuit du 10 juin, tous les hommes ont été abattus et les femmes et les enfants ont été emmenés au camp de concentration de Ravensbrück.  Le village a été rasé.

Le cas de Meymac, que ses recherches n’ont pas couvert, était inhabituel car le nombre était élevé et les Alliés n’avaient débarqué en Normandie que quelques jours plus tôt. Les historiens ne sont pas surpris que les témoins contemporains aient gardé le silence sur l’événement. “Ils voulaient vraiment laisser l’herbe pousser dessus”, explique Lieb.

Réveil se sent coupable aujourd’hui. “C’était mal de tuer des prisonniers de guerre”, a déclaré l’homme de 98 ans. Mais il voulait en parler pour que les descendants des personnes tuées en soient informés.

En conséquence, les restes humains des personnes abattues devraient reposer dans deux fosses communes. L’un avec onze corps a été localisé en 1967 dans le plus grand secret. Le témoignage d’un homme qui avait observé l’exhumation des onze morts alors qu’il était écolier a également aidé à la recherche de la deuxième tombe. Sept d’entre eux ont pu être identifiés à cette époque. Les 36 autres soldats de la Wehrmacht qui sont toujours portés disparus seraient enterrés à environ 100 mètres sous terre.

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