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dans le Marais poitevin, Iryna a trouvé un havre de paix avec ses filles

dans le Marais poitevin, Iryna a trouvé un havre de paix avec ses filles

En mars 2022, deux réfugiées ukrainiennes, Iryna et Iulia, avaient pu s’installer avec leurs enfants à Magné grâce à un grand mouvement de solidarité de la mairie et des habitants.

Les enfants se sont remarquablement intégrés aussi bien au groupe scolaire Les Hirondelles de Magné qu’au collège à Niort, et ils ont rapidement adopté la langue française.

Cours de français

Leurs mères se sont inscrites à des cours de français et ont pu trouver un emploi avec le soutien de la municipalité. Finalement, ces familles ont pu retrouver une certaine sérénité grâce à l’accueil chaleureux et au cadre de vie paisible de la commune.

Elles ont pu rassurer et maintenir des liens très forts avec leurs proches restés en Ukraine grâce aux moyens de communication et même quelques allers-retours.

« Je suis très reconnaissante à la France et à Magné »

Deux ans après leur arrivée, le conflit est toujours intense et interdit tout espoir de retour à une vie normale à un horizon prévisible. Iulia est partie s’installer à Toulouse pour y rejoindre sa fille étudiante.

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En effet déjà, en 1975, une forte accointance culturelle entre Kyiv et Toulouse avait conduit ces deux villes à se jumeler et à développer ensuite de nombreux échanges entre enseignants et chercheurs des universités ; l’invasion de l’Ukraine par la Russie a bien sûr renforcé ces liens.

Iryna, quant à elle, réside toujours à Magné avec ses filles Lisa et Martha, dans un logement fourni par la mairie.

Étudiante à Kyiv, depuis Magné

Lisa, qui va bientôt fêter ses 20 ans, suit des cours de marketing à distance avec une université de Kyiv, tout en assurant un emploi de serveuse dans un restaurant du Marais poitevin, à la belle saison.

Martha est une brillante élève en dernière année de primaire et, chaque soir, elle continue d’étudier par correspondance avec une école ukrainienne.

Iryna envisage elle aussi de rejoindre Toulouse et de s’y installer en attendant des jours meilleurs pour son pays. « Je suis très reconnaissante à la France et à Magné de nous avoir accueillies si généreusement avec ma famille et de continuer à nous accompagner. »

« Environ 125 familles, en majorité des femmes avec leurs enfants »

Deux ans après le début de l’attaque russe, on compte dans les Deux-Sèvres « environ 125 familles ukrainiennes, en majorité des femmes avec leurs enfants, à peu près 350 personnes en tout »indique Uliana Bonneau, présidente de l’association Solidarité Deux-Sèvres Ukraine.

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En janvier 2024, l’académie comptait 129 élèves ukrainiens dans les Deux-Sèvres, scolarisés de la maternelle au lycée. Le chiffre était monté à 147 en septembre 2023.

« Les cours ont été adaptés au début à cause de la langue, beaucoup ont perdu six mois de scolarité, mais les écoles publiques et privées ont fait beaucoup pour accueillir les enfantssalue Uliana Bonneau. Deux lycéens ont passé leur bac dans les Deux-Sèvres et sont maintenant étudiants. »

C’est aujourd’hui le logement qui pose le plus de problèmes, constate Uliana Bonneau, pour les familles qui souhaitent se rapprocher des villes, pour trouver du travail, bénéficier des transports publics et des services. « Des Ukrainiens quittent les logements où des Deux-Sévriens les avaient hébergés, mais l’amitié reste, c’est très touchant. »

2024-02-23 15:33:00
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