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Dans la mire des hackers – NZZ est toujours aux prises avec des cyberattaques – Actualités

Dans la mire des hackers – NZZ est toujours aux prises avec des cyberattaques – Actualités

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Apparemment, il s’agit d’une attaque de ransomware. Les observateurs soupçonnent la NZZ de faire l’objet d’un chantage.

Si vous souhaitez actuellement lire la Neue Zürcher Zeitung sous forme numérique, vous pouvez rencontrer des problèmes. La NZZ souligne qu’elle est devenue la cible d’une cyberattaque. Il y a aussi des problèmes avec CH-Media. Les rédactions ont été victimes de pirates en fin de semaine dernière. La NZZ pourrait faire l’objet d’un chantage, soupçonne le rédacteur économique de la SRF, Pascal Lago.

Pascal Lac

rédacteur en chef


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Pascal Lago a étudié l’économie à Zurich et Saint-Gall. Il travaille comme rédacteur économique à Radio SRF depuis mars 2022.

SRF News : Que savez-vous d’un éventuel chantage ?

Pascal Lago : La NZZ elle-même ne nie pas le cyber chantage. Mais elle ne commente pas non plus. Cependant, on sait qu’il s’agit d’une attaque dite de ransomware. Dans ce type d’attaque, les attaquants visent généralement le chantage.

Afin de décrypter à nouveau les données, une rançon doit être payée.

Les systèmes informatiques et les données sont cryptés par les pirates, de sorte que l’entreprise est coupée de tout ce qui est connecté à Internet. Afin de tout décrypter à nouveau, une rançon doit généralement être payée. Parfois, des données sensibles sont également volées et menacées d’être rendues publiques à moins qu’une rançon ne soit payée.

Il n’y a pas de sécurité à 100% sur Internet. Néanmoins, les experts recommandent certaines mesures pour prévenir autant que possible les attaques de pirates et de ransomwares. Ceci comprend:

  • Sauvegardes externes et régulières de toutes les données de l’entreprise.
  • Maintenez toujours le logiciel à jour, effectuez des mises à jour régulièrement.
  • Former les employés pour qu’ils ne tombent pas dans le piège d’un e-mail dit de phishing, par exemple, et ainsi éventuellement ouvrir les portes de l’informatique de l’entreprise à un attaquant.

Quelle est la gravité de l’attaque contre l’équipe éditoriale de la NZZ ?

Selon la NZZ, l’attaque a été reconnue tôt et isolée. Et pourtant, à ce jour, les systèmes et les services ne fonctionnent toujours pas comme ils le devraient. Par exemple, le e-paper ne peut être utilisé que dans une mesure limitée et, selon la NZZ, le journal devrait être plus fin que d’habitude dans les prochains jours.Cependant, aucun autre détail n’est connu.

On ne sait pas si des données sensibles ont été volées à la NZZ.

Par exemple, on ne sait pas si des données internes sensibles ont été volées. Au moins, il est certain que la NZZ travaille avec la police cantonale zurichoise et le Centre national pour la cybersécurité sur des mesures pour remédier à la perturbation.

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La NZZ n’est pas un cas isolé, l’Université de Zurich, par exemple, a récemment été victime d’une cyberattaque. Cette impression est-elle trompeuse ou ces attaques sont-elles de plus en plus fréquentes ?

En fait, de plus en plus de cyberattaques se produisent. Le gouvernement fédéral suppose qu’ils ont plus que doublé au cours des deux dernières années. Environ une PME sur trois en Suisse est victime d’une cyberattaque. Et les experts disent qu’environ la moitié des entreprises concernées paient la rançon, ce qui signifie qu’elles se laissent faire chanter.

Quelle est l’ampleur des dommages causés à l’économie suisse par cela?

C’est difficile à estimer car les entreprises ne signalent généralement pas les cyberattaques. Les compagnies d’assurance et les éditeurs de logiciels antivirus essaient d’estimer les coûts de manière prudente. Vous supposez plusieurs millions de francs suisses par an en Suisse. Dans le monde, il s’agit probablement de dizaines de milliards de francs. Ces chiffres représentent tous les coûts associés aux cyberattaques : paiement de rançons, temps d’arrêt, récupération de données ou rétablissement des relations et de la confiance avec les clients.

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Brigitte Kramer a mené l’interview.

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