Angoulême : au ralenti
Après une bonne dynamique ces dernières années, le marché d’Angoulême tourne au ralenti. « 2023 sera l’année de la stagnation des prix et de la baisse du nombre de transactions », prévoit Damien Ghedir, directeur de Stéphane Plaza Immobilier. Le centre de la ville, dont le vieil Angoulême, et les belles demeures en périphérie sont les plus recherchés. Les prix s’échelonnent de 920 à 2 200 €/m2 pour un appartement et de 1 100 à 2 640 €/m2 pour une maison. Place du Commandant-Raynal, un petit immeuble à rénover, comprenant un local de 44 m2 c’est un duplex de 45 m2 plus une petite cour, vient de se vendre pour 155 000 €.
Auxerre : le DPE avant tout
Après une hausse de 13 % ces cinq dernières années, les prix auxerrois semblent marquer le pas. Il faut compter 1 450 €/m2 pour un appartement et 1 820 €/m2 pour une maison. La performance énergétique est un sujet clé dans la réflexion des acheteurs. « Certains investisseurs saisissent l’opportunité d’acquérir un bien à moindre coût (10 à 15 % de décote) et de profiter d’une possible défiscalisation en effectuant des travaux. D’autres renoncent à visiter les biens mal classés », explique Nicolas Martinot, responsable du groupe du même nom. Les quartiers autour du centre-ville et le secteur pavillonnaire Piedalloues restent les plus prisés. Une maison en très bon état de 110 m2 sur les rives de l’Yonne a été vendue 199 000 € par Century 21.
Bordeaux : des biens boudés
La capitale de la Nouvelle-Aquitaine reste chère, av
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