Cheval fouetté jusqu’au sang – cavalier interdit pendant sept ans
Statut : 10h15 | Temps de lecture : 2 minutes
Paul Estermann a fouetté ses chevaux jusqu’au sang. Le cavalier a été condamné par un tribunal pour cruauté envers les animaux. Maintenant, l’association a emboîté le pas et a retiré l’homme de 59 ans de la circulation. Il y avait déjà de graves allégations contre lui aux Jeux olympiques de 2012.
Paul Estermann a été autorisé à démarrer encore plusieurs années, même si les accusations portées contre lui depuis 2017 ont pesé lourd. Le cavalier suisse a continué à faire traîner l’enquête sur la cruauté envers les animaux car il est passé par toutes les instances. La Fédération équestre suisse a maintenant rendu un jugement sévère contre l’homme de 59 ans – Estermann a été suspendu pendant sept ans et doit payer 70 tarifs journaliers de 160 francs (163 euros) chacun.
Estermann, qui a remporté le bronze avec l’équipe en 2013 et 2014 et a terminé quatrième aux Jeux olympiques de 2012, aurait fouetté un de ses chevaux excessivement fort. Il aurait fouetté et torturé l’animal jusqu’à ce qu’il saigne. Il en a déjà été accusé par un tribunal du canton de Lucerne l’automne dernier reconnu coupable de plusieurs chefs de cruauté volontaire envers les animaux.
Maintenant que ce jugement est devenu définitif, la Fédération équestre l’a également sanctionné. “Après examen des dossiers de la procédure pénale, le Sako (Commission des sanctions, Remarque. d. Éd.) le comportement du coureur comme absolument inacceptable. Il a intentionnellement blessé modérément un cheval et lui a causé une douleur intense”, indique le communiqué. Le cavalier avait défié les consignes de l’association de sport équestre : “Un tel comportement nuit non seulement à l’image du sport équestre, mais aussi à la réputation de l’association.”
Il y a eu des allégations de cruauté envers les animaux aux Jeux olympiques de 2012
L’association a donné à Estermann la possibilité de se défendre lors d’une audience. Cependant, il n’a pas saisi cette occasion et s’est tenu à l’écart de l’audience. Selon la Commission des sanctions, Estermann n’aurait dû montrer aucun remords ni perspicacité tout au long du processus. “Le Sako considère le comportement volontaire, égoïste et agressif du cavalier comme un mépris flagrant pour le bien-être du cheval”, a déclaré le président de la Commission, Thomas Räber.
Le comportement d’Estermann a fait sensation aux Jeux olympiques de 2012. A cette époque, l’ancien fiancé du Suisse Zdenek Dusek se confiait au journal Blick. « On m’a dit que Paul avait mis sa mauvaise humeur sur les chevaux. Il est assis sur la selle et frappe avec le fouet. J’ai entendu les craquements du fouet pendant des minutes. Cela m’a fait mal aussi », dit Dusek. Paul Estermann a deux visages : « Il a fondamentalement bon cœur. Mais si son humeur change, il n’a plus de respect. Ni devant des humains ni devant des animaux.