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Critique : Propulsé par Daniel Björk

Critique : Propulsé par Daniel Björk

KPeut-être pouvez-vous grossièrement diviser les romans en deux catégories : ceux qui, dans une certaine mesure, forment leur propre monde et ceux qui dépendent du monde dans lequel nous vivons pour être compréhensibles. Le premier roman de Daniel Björk “Drivet”, qui dépeint Stockholm contemporain dans un miroir riant inquiétant, appartient à ce dernier. Les observations laconiques du protagoniste Adam de couples faisant du jogging avec leurs bébés ou d’influenceurs qui peuvent vendre n’importe quoi sont basées sur la reconnaissance. C’est notre propre quotidien qui doit se révéler vide et absurde.

Adam lui-même est avant tout préoccupé par une question : l’efficacité. Sa façon de diviser la journée de travail d’un annonceur indépendant en quarts de travail de trois quarts est familière. De même, l’astuce d’utiliser la courte pause pour le nettoyage. La distinction nette qu’il fait entre efficacité et productivité est concevable. Accumuler trop de texte ou trop d’idées peut presque être un frein. Adam ne bouge que parce qu’il est nécessaire de garder son corps en forme. Il a remplacé la nourriture par des boissons nutritives.

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