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Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande

Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande

2023-07-31 13:17:54

Le Japon a battu l’Espagne dans un match qui laisse plusieurs conclusions. Le premier, le niveau d’une équipe qui n’était même pas si bonne après avoir battu le Costa Rica et la Zambie, deux rivaux de moindre importance, n’est même pas si mal maintenant après avoir été éliminé par les Japonais. Ce résultat concluant servira à réduire l’euphorie qui entoure une Espagne qui n’appartient pas à l’aristocratie du football mondial, pas même à la classe moyenne, comme en témoigne le ne pas avoir foulé une demi-finale d’un tournoi majeur.

Le Japon, rival supérieur

Pour commencer, le Japon n’est pas n’importe quel rival. Championne du monde en 2011, médaille d’argent aux Jeux olympiques de 2012 et vice-championne du monde en 2015, l’Espagne a un long historique de défaites face à ces mêmes joueurs dans les catégories inférieures. En 2014 en el Mundial Sub-17 de Costa Rica cayeron (0-2), en la misma cita y categoría dos años después cayeron en Jordania (0-3), en la final del Mundial Sub-20 en Francia (1-3 )… Alors la défaite était dans les limites du possible, même si l’équipe et son environnement vendaient le contraire. La victoire, cependant, fait beaucoup de dégâts.

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Vilda n’est pas à la hauteur

Le match laisse un premier désigné, le coach Jorge Vilda. L’approche du Japonais Ikeda Futoshi a été impeccable : une équipe qui aime avoir le ballon et sortir touchant a choisi de s’accroupir et de sortir avec des contres pour pénaliser la vulnérabilité défensive espagnole. Quatre contres, quatre buts. Vilda a montré que le jeu était super pour elle et qu’elle n’avait pas de plan B, confirmant ainsi les accusations de son manque de hiérarchie par les joueuses qui ont motivé la fameuse émeute à son époque, l’entraîneur n’est pas à la hauteur et le Japon a fait c’est clair avec cette revue de football.

Les joueurs ne sont pas à la hauteur

Les autres indiqués sont les joueurs eux-mêmes. Le « hype » d’un groupe qui a des noms internationalement reconnus comme Alexia PutellasJenni Hermoso, Aitana Bonmatí ou Irene Paredes. Des joueurs qui ont joué à un niveau énorme dans leurs clubs, remportant même la Ligue des champions (avec l’aide précieuse de stars internationales), mais qui au niveau de la sélection, ils ne se sont pas avérés être une équipe compétitive. Putellas arrive après un an d’absence du terrain, mais le reste de l’équipe n’a pas été à la hauteur des attentes le jour prévu. Il faut être critique (constructif) aussi avec eux car c’est le seul moyen de progresser. Désormais, on parlera d’absences telles que Mapi León, Patri Guijarro ou Sandra Paños, qui auraient sans aucun doute donné plus de ressources à l’équipe, mais la réalité est que l’Espagne est une équipe qui fêtera son premier match de Coupe du monde comme un succès.

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La bulle de l’environnement

Le problème est reconnaissable car c’est le même qui s’est plaint il n’y a pas si longtemps à l’équipe masculine. Des joueurs d’énormes succès dans leurs clubs et de renommée internationale entourés d’une presse enthousiaste et de fans qui les ont placés dans les poules en tant que candidats pour tout gagner et ils sont toujours tombés en quarts de finale. Mais après des déboires, des défaites et des échecs, il a fini par apprendre à sauter le pas. L’une des clés était la carrière. Les succès dans les catégories inférieures et une identité de jeu reconnaissable, le tiqui-taca, qui a profité des caractéristiques des joueurs espagnols. La bonne nouvelle pour l’équipe féminine est que les équipes de jeunes ont également obtenu le statut de championnes et que l’avenir s’annonce radieux. Hier, sans aller plus loin, les filles U-19 ont remporté le Championnat d’Europe en Belgique face à l’Allemagne aux tirs au but.

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L’avenir invite à l’optimisme avec cette carrière

Mais nous sommes dans le présent et il serait bon que chacun analyse la situation sans forophisme ni foulards. Il semble évident que Vilda n’est pas l’homme. Et il semble clair que l’humilité est la voie. Vous ne pouvez pas être candidat pour gagner la Coupe du monde, comme nous l’avons lu à maintes reprises avant cette Coupe du monde, alors que vous n’avez jamais atteint un quart de finale. S’il est atteint, il sera bien reçu, mais pour courir, il faut d’abord apprendre à marcher. Et cette équipe féminine, qui fait tomber tant de barrières, commence à marcher. Comme l’a dit Michael Robinson, il faut “échouer plus et échouer mieux”. Ce (0-4) face au Japon fait partie du parcours d’apprentissage de cette équipe et du milieu qui l’entoure, aussi enthousiaste que nuisible par moments. Il est maintenant temps de changer de puce et d’essayer de surmonter le croisement des huitièmes. Il y aura du temps après le débogage des responsabilités et la dénomination des choses.



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