Alphonse Aréole
Né le 27 février 1993 à Paris – 29 ans – 1m95, 94 kg – droitier
Gardien – 5 sélections
Parcours : RC Lens (2013-2014), SC Bastia (2014-2015), Villarreal (2015-2016), Paris SG (2013 et 2016-2019), Real Madrid (2019-2020), Fulham (2020-2021), West Ham (depuis 2021)
Palmarès : Ligue 1 (2013, 2018, 2019, 2020), Coupe de France (2017), Trophée des champions (2017, 2019), Liga (2020), Coupe du monde (2018)
Il a remporté la Coupe du monde 2018 sans compter la moindre sélection. Et cela a été un bon résumé d’une carrière qui continue à rester atypique : assez bon pour être appelé chez les Bleus ou évoluer dans un grand club, mais pas suffisamment pour s’imposer comme numéro un.
Formé au PSG, il y a gravi tous les échelons jusqu’à découvrir le groupe professionnel en 2012-2103, en tant que quatrième gardien. Mais avec son club de cœur, rien ne sera facile. Potentiel reconnu, notamment en équipe de France jeunes avec un titre de champion du monde U20 en 2013, il est allé s’aguerrir en prêt à Lens, en Ligue 2, à Bastia, en Ligue 1, et à Villareal, en Liga et sur la scène européenne.
A son retour au PSG, en 2016, le titi parisien est alors mis en concurrence avec Kevin Trapp, puis Gianluigi Buffon, mais il ne parvient pas à s’imposer dans la durée… avant un nouvel exil au Real Madrid, toujours en prêt, où l’attend un rôle de doublure (neuf matches disputés). Malgré de belles qualités sur sa ligne, le portier ne réussit pas à franchir le dernier palier qui le rendrait indiscutable.
Son horizon bouché dans la capitale, il découvre la Premier League en 2020, à Fulham, avant d’enchaîner une deuxième saison à West Ham. Mais cette fois-ci, son prêt est assorti d’une option d’achat obligatoire. Chez les Hammers, club de second rang en Angleterre, il reste encore aujourd’hui en concurrence avec Lukasz Fabianski : au Polonais les rencontres de championnat, au Français les matches de coupe.
Ce parcours sinueux ne l’a pas aidé à améliorer son statut en équipe de France où il reste troisième gardien, derrière l’indéboulonnable Hugo Lloris et Mike Maignan ou Steve Mandanda. Au Qatar, son rôle sera, a priori, réduit à faire face aux attaquants français à l’entraînement. Toujours mieux que rien.
