Boris Busslinger
correspondant en Suisse alémanique
C’était il y a 12 ans, à Zurich. Le défilé officiel du premier mai est suivi d’une manifestation aux alentours d’Helvetiaplatz, point de ralliement habituel des colères zurichoises. Sur les dents, la police craint une émeute et intervient de manière musclée: elle encercle et arrête 542 personnes. S’estimant lésées, trois d’entre elles portent plainte – sans succès. En 2016, le Tribunal fédéral classe l’affaire. Six ans plus tard, la Cour européenne des droits de l’homme vient cependant de leur donner raison. La décision agite les esprits zurichois, alors qu’une récente étude de satisfaction du personnel de police fait état d’un mécontentement croissant au sein des forces de l’ordre, et que l’UDC du canton montre les muscles avant une votation prévue en mars et qui vise précisément l’encadrement des manifestations dans le canton.
La police «continuera d’utiliser la technique»
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