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Contrôle technique sélectif : Une zone grise persistante lors de la vérification des monoplaces après le GP des États-Unis.

Contrôle technique sélectif : Une zone grise persistante lors de la vérification des monoplaces après le GP des États-Unis.

À la suite du Grand Prix des États-Unis, dimanche à Austin, quatre monoplaces ont été soumises à un contrôle complet par les commissaires de la FIA. De quoi se poser la question sur le choix des pilotes « sélectionnés » pour être passé au crible. Pourquoi avoir contrôlé uniquement les monoplaces de Max Verstappen (1er), Lewis Hamilton (2e), Lando Norris (3e) et Charles Leclerc (6e). Pourquoi ne pas avoir vérifié la conformité de celles de Carlos Sainz (4e) et Sergio Perez (5e) pour ne citer que l’ordre du classement ? Et des pilotes derrière le top 6 ?

À l’arrivée, deux des quatre F1 contrôlées ont été disqualifiées. Un bilan de 50% qui interroge sur le résultat global des investigations si les dix-sept pilotes classés avaient vu leur fond plat contrôlé. Lewis Hamilton perd en tout cas le bénéfice de sa 2e place et les 18 points qui vont avec et Charles Leclerc les 8 points de la 6e place.

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Les contrôles techniques sont à la discrétion des autorités sportives de la FIA. En l’occurrence ici, placées sous la responsabilité de Jo Bauer, le délégué technique de l’instance internationale. Et les contrôles ne sont pas identiques d’un GP à l’autre. Si, au Japon, aucune monoplace n’avait été contrôlée pour vérifier son fond plat, trois monoplaces l’avaient été au Qatar, sans que la moindre irrégularité soit notifiée.

Pour désigner les voitures dites « suspectes », les commissaires techniques de la FIA se sont comme à chaque fois reposés sur plusieurs paramètres dits « objectifs ». Ils ont pu ainsi dès l’arrivée constater une usure douteuse sur une plaque de titane qui émet alors une odeur persistante au frottement. Indication d’une usure anormale. D’autre part, Jo Bauer et son équipe ont eu accès aux images embarquées et ont pu ainsi voir pendant le GP si un pilote était fortement secoué au volant de la monoplace. Ce qui laisserait à supposer un talonnage excessif. Ces fameuses oscillations verticales baptisées un temps marsouinage.

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Autre élément pris en compte, les images de la course elle-même, afin de surveiller les frottements excessifs constatés sur certaines voitures, surtout à Austin avec une piste bosselée et un asphalte abrasif. Ce qui laisse à supposer une hauteur de caisse trop basse et donc une potentielle infraction au règlement sur les fonds plats et donc une usure excessive.

Si Lewis Hamilton et Charles Leclerc ont été rattrapés par la patrouille, cela ne signifie en rien qu’ils ont essayé de tricher mais que, avec une seule séance d’essais libres le vendredi, du fait de la course sprint de samedi, les ingénieurs des deux pilotes n’ont pas réussi à bien régler leur monoplace.

Il reste qu’en choisissant de contrôler certaines monoplaces et pas d’autres, on laisse planer un doute sur la conformité des autres voitures à l’arrivée. Treize des dix-sept voitures au départ sont donc passées au travers des inspections. Un processus que la FIA se refuse à modifier, faute de temps et d’espace pour passer à la loupe les vingt monoplaces. Ce qui laissera toujours une zone grise au moment de valider un résultat définitif.
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