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Connaissez-vous ces lieux, témoins de l’Histoire en Eure-et-Loir ?

Connaissez-vous ces lieux, témoins de l’Histoire en Eure-et-Loir ?

Certains lieux font parfois l’objet de discussions âpres entre historiens. C’est notamment le cas du lieu du décès d’Hugues Capet, dont certains affirment qu’il aurait eu lieu dans un lieu-dit de Prasville, qui n’existe plus.

Voici onze lieux de mémoire, symboles de l’Histoire, en Eure-et-Loir

1. Chapelle royale, à Dreux

Construite en 1816, à l’emplacement de l’ancien château des comtes de Dreux, la Chapelle royale est la nécropole de la famille d’Orléans. Elle a été agrandie par le roi Louis-Philippe. À partir de 1830, la chapelle Saint-Louis devient la nécropole de la Maison de France. Louis-Philippe, dernier roi des Français, y est enterré.

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2. Maquis de Plainville, à Marolles-les-Buis

Situé au cœur d’un bois isolé, ce haut lieu de la Résistance en Eure-et-Loir, lors de la Seconde Guerre mondiale, est l’un des lieux de mémoire les plus visités dans le département.Il a abrité une trentaine de maquisards, pendant deux ans, puis plus d’une centaine, de juin à août 1944, après le débarquement des alliés en Normandie, durant les dernières semaines de l’occupation. Les actions principales du groupe étaient la réception des parachutages d’armes et de matériel, ainsi que la destruction de voies ferrées et de ponts.

3. Cabanon de La Taye, à Saint-Georges-sur-Eure

Le premier acte de la Résistance. C’est ici le 17 juin 1940, dans un petit cabanon du hameau de La Taye, commune de Saint-Georges-sur-Eure, que Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, s’est opposé aux Allemands, malgré des heures de torture.

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L’occupant allemand exige que Jean Moulin signe une lettre accusant faussement des tirailleurs sénégalais d’avoir torturé et tué des civils, dont des enfants.

Refusant toujours de signer, il est roué de coups, puis jeté dans ce cabanon et enfermé.

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4. Conciergerie de l’ancien Hôtel-Dieu, à Chartres

Au retour de La Taye, le préfet Jean Moulin est enfermé et torturé par les Allemands dans la conciergerie de l’hôtel-Dieu, à Chartres, dans la nuit du 17 au 18 juin 1940.

À bout, l’homme tentera de se trancher la gorge avec un éclat de vitre trouvé sur place, plutôt que de céder aux pressions physiques de l’ennemi et de déshonorer l’armée française.

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5. Monument aux défenseurs de Varize-Civry

Les communes de Varize et de Civry ont dédié ce monument à leurs vaillants défenseurs et en mémoire des combats soutenus les 10, 14 et 15 octobre 1870, contre les troupes allemandes qui, en châtiment de leur noble conduite, incendièrent les deux villages. Des civils à mains nues se sont opposés aux cavaliers ennemis. Les militaires prussiens en ont perdu leur chemin.

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6. Séminaire des Barbelés, au Coudray

Lieu de mémoire, le séminaire des Barbelés, construit en 1912, devient sous l’occupation allemande un Frontstalag (camp du front). De juin 1940 à août 1944, il est utilisé pour rassembler les prisonniers de l’armée française, avant de les envoyer en Allemagne, et pour interner les soldats français.

Après la libération de Chartres, le camp tombe aux mains des Américains et devient un camp continental de cages pour prisonniers de guerre. Les Américains y entassent 38.500 prisonniers de guerre allemands, soit l’équivalent de la population actuelle de Chartres.

Le séminaire des barbelés voit le jour en 1945. 950 séminaristes y sont passés. 630 d’entre eux sont devenus prêtres et une dizaine a été ordonnée sur place. L’abbé allemand Franz Stock, aumônier des prisons parisiennes, souhaitait constituer dans ce séminaire un noyau de réconciliation franco-allemande.

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7. Statue du général Marceau, à Chartres

La statue du général Marceau, né à Chartres, le 1er mars 1769, est pavoisée, le jour anniversaire de sa naissance. Situé place des Épars, et déplacé de quelques mètres, après les travaux du cœur de ville, au milieu des années 2000, le monument abriterait en son cœur une partie des cendres de celui qui fut l’un des plus jeunes généraux de l’armée française.

La colonne, située sur la place éponyme, a quant à elle été érigée cinq ans seulement après sa mort, le 19 septembre 1796. Marceau a été tué d’un coup mortel porté par un chasseur tyrolien, dans la forêt d’Höchstenbach, entre Francfort et Bonn.

8. Place du 18-octobre, à Châteaudun

La place principale de la ville porte le nom d’une des célèbres batailles de la Guerre de 1870. Au matin du 18 octobre, 1.200 francs-tireurs, gardes nationaux sédentaires et sapeurs-pompiers tentent de résister face à 12.000 Prussiens, pendant de longues heures. Au soir du 18 octobre, Châteaudun est à feu et à sang.

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En représailles, les Prussiens incendient 235 maisons et laissent le tiers de la ville haute en ruines, justifiant une fois de plus la devise de la ville “Extincta, revivisco” (Éteints, je renais).

La ville de Châteaudun a été décorée pour ce haut fait de bravoure de la croix de la Légion d’honneur.

9. L’Apostrophe, à Chartres

Le 23 août 1944, quelques jours après la libération de Chartres, le général De Gaulle est acclamé. Vêtu d’une tenue kaki, il descend de sa voiture, place des Épars, et gagne la préfecture à pied, au milieu de la liesse et dans un déferlement de drapeaux.

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Il s’entretient avec le préfet Chadel, avant de prendre la direction du Clos-Pichot, où il s’incline sur les tombes encore fraîches de ceux qui sont tombés pour la libération de Chartres. Après un passage en la cathédrale, il s’adresse aux Chartrains depuis une tribune installée sur le perron de l’hôtel des Postes.

10. Musée de Loigny-la-Bataille

Installé dans l’ancien presbytère, le musée de la Guerre de 1870 accueille 5.000 visiteurs par an. Entièrement modernisé en 2017, il retrace l’une des plus sanglantes et mémorables batailles de la guerre de 1870 à Loigny, qui deviendra par la suite, Loigny-la-Bataille.

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Quelque 9.000 hommes y sont tombés en quelques heures, dans les combats qui opposent l’armée française et les troupes prussiennes et bavaroises. La bataille s’est soldée par une défaite, mais le sacrifice des soldats a permis de sauver une partie de l’armée de la Loire qui s’est réfugiée à Orléans.

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11. Camp de Voves, aux Villages-Vovéens

Le site était un camp de transit ou, selon son appellation officielle, un camp de séjour surveillé. D’abord camp de prisonniers de guerre français, il compte, à partir de 1942, des résistants et opposants politiques. Il est libéré en mai 1944. Il a rassemblé 20.000 prisonniers de guerre, dont 2.030 résistants.

82 internés ont réussi à s’échapper du camp, par divers moyens, en se déguisant en gendarme, par exemple, ou alors en creusant un tunnel sous les clôtures.

Quelque 600 internés de Voves ont été déportés vers les camps de concentration et d’extermination, près de 200 en sont revenus.

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François Feuilleux

2023-09-21 15:59:00
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