La Gambie signale une augmentation du nombre de cas d’enfants souffrant d’insuffisance rénale aiguë ou d’insuffisance rénale peut-être liée au sirop de paracétamol. Des dizaines d’enfants sont morts ces derniers mois, mais le président gambien Adama Barrow a souligné que la situation était sous contrôle.
Il a déclaré que seules deux personnes avaient été identifiées comme ayant vécu la même chose au cours des deux dernières semaines. Les autorités ont lancé une enquête le mois dernier après que les médecins ont initialement découvert qu’un certain nombre d’enfants avaient développé des symptômes après avoir bu du sirop de paracétamol vendu localement pour traiter la fièvre.
Jusqu’à présent, il y a eu 66 cas de décès d’enfants suspectés d’être causés par le sirop de paracétamol.
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“Les lésions rénales ont causé 66 décès d’enfants au cours des trois derniers mois”, a déclaré Barrow dans un discours à l’État, ajoutant qu’une enquête était en cours.
Pendant ce temps, le gouvernement a ordonné aux importateurs et aux magasins de suspendre les ventes de toutes les marques de sirop de paracétamol dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest. Le médicament a également été retiré de toutes les pharmacies et des foyers.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui enquête également sur les décès, a déclaré mercredi que la mort de dizaines d’enfants pourrait être liée à des médicaments contre la toux et le rhume contaminés, des médicaments fabriqués par la société indienne Maiden Pharmaceuticals Ltd. basée à New Delhi.
L’annonce fait suite à une analyse en laboratoire confirmant des quantités “inacceptables” de diéthylène glycol et d’éthylène glycol, qui sont toxiques et provoquent des lésions rénales aiguës.
Barrow a déclaré que le ministère gambien de la Santé travaillait en étroite collaboration avec l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis.
Plusieurs échantillons de sirop envoyés au Sénégal, au Ghana, en France et en Suisse pour des tests ont montré jeudi des signes de contamination, a-t-il ajouté sans plus de détails.
Le ministère de la Santé examine également l’inspection de la qualité des médicaments importés et d’autres réglementations connexes, a-t-il déclaré.
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(naf/up)
