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Comprenez pourquoi le 21 mars est la Journée internationale contre la discrimination raciale

Comprenez pourquoi le 21 mars est la Journée internationale contre la discrimination raciale

Au Brésil, la Journée internationale de lutte pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée le 21 mars, revêt une importance considérable.

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Cette date a été proclamée en 1966 par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en mémoire du massacre de Sharpeville, survenu en Afrique du Sud en 1960. Au cours de la tragédie, une manifestation pacifique contre les lois sur les laissez-passer de l’apartheid a entraîné la mort de 69 personnes et des blessés. 180 autres, dont la majorité étaient noirs.

La même année, plus de 20 000 personnes, issues de différentes communautés noires africaines, ont manifesté pour protester contre la loi sur la tenure, créée par le Parti national, comme outil de lutte contre le racisme pendant l’apartheid.

En proclamant cette journée, l’Assemblée générale des Nations Unies a appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale. Dans le contexte actuel, plusieurs initiatives mondiales s’engagent à lutter contre le racisme, parmi lesquelles :

Les vies noires comptent (BLM) : Originaire des États-Unis en réponse aux violences policières et à la discrimination systémique contre les Noirs et les personnes de couleur, BLM a organisé des manifestations, des campagnes de sensibilisation et un plaidoyer dans le monde entier pour lutter contre l’injustice raciale.

La Coalition Internationale des Sites de Conscience (ICSC) : Cette coalition mondiale rassemble des sites historiques, des musées et des organisations dédiés à la préservation de la mémoire des injustices passées telles que l’esclavage et l’apartheid. Leur travail vise à sensibiliser le public à ces événements et à promouvoir la réconciliation et la justice sociale.

Centre de droit de la pauvreté du Sud (SPLC) : Basé aux États-Unis, ce centre juridique a pour objectif de lutter contre l’extrémisme, la haine et les discriminations, notamment raciales. Ils fournissent des ressources pédagogiques, plaident en faveur des cas de discrimination et surveillent les groupes extrémistes à travers le monde.

Ces initiatives mondiales jouent un rôle crucial dans la sensibilisation, le plaidoyer et l’action directe pour lutter contre le problème de la discrimination raciale dans le monde, contribuant ainsi à la construction de sociétés plus justes et plus égalitaires.

Cependant, ce n’est qu’en 2023 que toute action résultant d’une discrimination ou d’un préjugé fondé sur la race, la couleur, l’origine ethnique, la religion ou l’origine nationale a été déclarée délit au Brésil, avec l’institution de la loi 7 716.

Le 5 janvier 2023, le président Luiz Inácio Lula da Silva a signé la loi n° 14 519/2023, qui institue la Journée nationale des traditions des racines africaines et des nations du candomblé, qui sera célébrée chaque année le 21 mars. La loi a été signée conjointement par les ministres de la Culture, Margareth Menezes, et de l’Égalité raciale, Anielle Franco.

Les traditions d’origine africaine ont donné naissance à diverses manifestations sacrées au Brésil. Outre les plus connues, comme le Candomblé et l’Umbanda, il existe des adeptes d’autres traditions, comme le Jarê et le Terecô au Pernambuco, le Batuque au Rio Grande do Sul et le Tambor de Mina, une variante du Candomblé, au Maranhão.

Persécutés et discriminés, les pratiquants du Candomblé ont utilisé le syncrétisme religieux pour maintenir leurs traditions vivantes. Les orixás africains (noirs) étaient associés aux saints de l’Église catholique (blancs).

Selon une enquête de la startup JusRacial, en 2023, 176 000 cas de racisme ont été traités devant les tribunaux du pays, et un tiers d’entre eux (33 %) concernaient l’intolérance religieuse.

Selon Intelligence in Research and Strategic Consulting (IPEC), plus de la moitié (51 %) de la population brésilienne a été témoin d’une situation de racisme. Toujours selon l’enquête, 81 % des Brésiliens estiment que le Brésil est un pays raciste. Les données de la Fondation culturelle Palmares indiquent également que la population noire est la plus grande victime d’homicides, représentant 77,9 % des cas.

Comme tout mouvement social, celui des Noirs a ses agendas et les défend. Aujourd’hui encore, la lutte contre le racisme est une campagne mondiale qui vise à rechercher l’égalité raciale et la justice pour ces personnes qui, tout au long de l’histoire, ont résisté et se sont battues pour leur place dans la société.

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