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Comment l’alimentation peut influencer la maladie d’Alzheimer : des solutions à adopter selon des chercheurs chinois

Comment l’alimentation peut influencer la maladie d’Alzheimer : des solutions à adopter selon des chercheurs chinois

Des chercheurs chinois ont confirmé que l’alimentation pouvait influencer significativement le développement de la maladie qui touche un million de seniors en France. Pour ralentir le phénomène, certains apports caractéristiques de la cuisine occidentale sont à bannir. Comment guérir la maladie d’Alzheimer ? Si des milliers de scientifiques planchent toujours sur un remède efficace, certains travaux nous donnent des pistes pour limiter l’apparition de la maladie et ralentir son développement. C’est le cas d’une étude chinoise publiée début mai dans la revue Frontières de Neurosciences qui se penche sur le rôle de la nutrition dans le développement de la maladie. Les chercheurs ont analysé une quarantaine d’études antérieures réalisées au cours des cinq dernières années pour en proposer une synthèse. La première de leurs conclusions est que le régime alimentaire peut effectivement influencer l’état de notre cerveau et donc l’apparition des symptômes d’Alzheimer ainsi que d’autres types de démence. Dans les études analysées, ces “interventions nutritionnelles” ont amélioré la fonction cognitive et la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer légère à modérée. Ils semblaient également ralentir la progression de la maladie.

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Les scientifiques chinois rappellent qu’Alzheimer provoque une dégénérescence des neurones liés à la pensée et à la mémoire. Pour contrer ou du moins limiter le phénomène, ils suggèrent d’éviter certains apports alimentaires jugés nocifs au renouvellement neuronal. D’un point de vue chimique, la maladie se traduit par l’accumulation de peptides bêta-amyloïdes et de protéines tau. La présence de ces éléments peut être favorisée par un stress oxydatif et des inflammations, deux affections elles-mêmes provoquées par des apports trop élevés en graisse, en sucre et en sel. Et on retrouve justement ce trio dévastateur dans le régime alimentaire occidental composé d’aliments transformés et de graisses saturées. “Les résultats ont montré que les interventions nutritionnelles sont capables de ralentir le taux de progression de la maladie d’Alzheimer, d’améliorer la fonction cognitive et d’améliorer la qualité de vie des patients”, affirment les chercheurs.

Parmi les solutions les plus efficaces, l’étude loue les bienfaits déjà connus du régime méditerranéen. Il est riche en grains entiers, en fruits, en légumes et fruits de mer et donc en antioxydants, en oméga 3 et en fibres. Les scientifiques mentionnent également le régime cétogène qui repose sur de faibles apports en glucides mais riches en lipides. Ce régime a déjà prouvé son efficacité contre l’épilepsie, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Il est cependant précisé que ce régime n’est pas sans risque en termes de santé globale et qu’il doit être adopté avec l’accord d’un médecin. Les chercheurs chinois souhaitent poursuivre leurs travaux afin de comprendre précisément l’action de certains aliments sur la progression de la maladie d’Alzheimer. Selon les projections, le nombre de cas pourrait doubler tous les 20 ans pour concerner près de 80 millions de personnes dans le monde d’ici 2050. 225 000 nouveaux malades sont déclarés chaque année en France.
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