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Comment faire face aux collègues qui ne font pas leur travail

Comment faire face aux collègues qui ne font pas leur travail

«Il fait la sourde oreille à mes récriminations…» (Photo : Sharon Waldron pour Unsplash)

MAUDITE JOB! est une rubrique où Olivier Schmouker répond à vos interrogations les plus croustillantes [et les plus pertinentes] sur le monde de l’entreprise moderne… et, bien sûr, de ses travers. Un rendez-vous à lire les mardis et les jeudis. Vous avez envie de participer? Envoyez-nous votre question à [email protected]

Q. – «Mes collègues ne font pas tout le travail qu’ils devraient faire, et ça me retombe dessus : mes journées de travail n’en finissent plus, les clients sont mécontents, les délais de service explosent. Et mon boss ne veut rien entendre de mes récriminations. Comment lui dire franchement que ça ne peut pas continuer comme ça ?» -Marguerite

R. – Chère Marguerite, vous êtes confrontée à deux difficultés. D’une part, des collègues qui semblent abuser de votre professionnalisme puisqu’ils vous laissent faire la majeure partie du travail. D’autre part, un boss qui fait la sourde oreille quand vous l’alertez de cette situation aussi injuste qu’intenable.

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La bonne nouvelle, c’est qu’il y a moyen de remédier aux deux. Pour cela, je m’appuie sur les conseils du coach français Yan Mercœur prodigués dans son livre « Mes collègues: j’en peux plus! ». Regardons ça ensemble.

La première étape consiste à dresser la liste des difficultés concrètes que vous rencontrez dans votre quotidien au travail. Il s’agit de répertorier des faits, pas des impressions.

Pour ce faire, prenez une feuille de papier et un crayon, puis répondez à des questions du genre: «Hier, qu’a refusé de faire un collègue que j’ai été obligée de faire à sa place ?», «Combien de temps cela m’a-t-il pris pour le faire ?» et «En quoi cela a-t-il nui à l’accomplissement d’une des tâches que je devais accomplir ce jour-là ?» Le but est d’avoir du concret à présenter à votre boss, des données aussi objectives que possible.

Une fois rassemblés plusieurs faits récents, il vous faut dresser la liste des inconvénients de cette situation. Pour vous-même. Et pour votre entreprise. Cela peut revenir à des choses comme «fatigue», «stress», «tensions inutiles avec mes collègues» ainsi que «hausse en un mois de XX % du nombre de plaintes de la part des clients», «augmentation de XX % des délais de service par rapport à la même période de l’an dernier».

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Enfin, toujours par écrit, tentez d’identifier des pistes de solutions. L’une d’entre elles, me semble-t-il, pourrait consister à organiser une réunion d’équipe visant à s’assurer que chacun a conscience des tâches individuelles qu’il lui faut assumer, suivie par des réunions individuelles avec le boss, lequel devant évaluer avec chacun s’il a les ressources nécessaires pour effectuer toutes ses tâches comme il se doit. Cela devrait permettre d’effectuer les ajustements nécessaires pour que vous n’ayez plus à faire le travail des autres.

Bon. Maintenant, vous avez toutes les cartes en mains pour convaincre votre boss de vous écouter et d’agir en conséquence. Comment les jouer finement ? En recourant, suggère le coach français, à un protocole issu de la communication non violente (CNV) concoctée par le psychologue américain Marshall Rosenberg. Lors d’une prochaine réunion avec votre seul boss :

– Exprimez votre ressenti, en vous appuyant sur des faits ;

– Expliquez brièvement votre besoin de changement ;

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– Proposez une solution ;

– Faites valider votre idée.

«Garder un ton posé, calme, est important pour bien faire entendre votre message», recommande Yan Mercœur. Et de souligner : «Votre interlocuteur ne doit pas sentir de votre part une forme d’agressivité ou de reproche». Le dialogue doit se révéler constructif.

Normalement, tout cela devrait l’amener à effectuer des changements dans le fonctionnement de l’équipe. Des changements bénéfiques pour vous, à n’en pas douter.

En passant, l’humoriste français Francis Blanche aimait à dire : «Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement».

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