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Chronologie de la saga juridique d’Assange alors qu’il fait une dernière tentative pour éviter son extradition vers les États-Unis

Chronologie de la saga juridique d’Assange alors qu’il fait une dernière tentative pour éviter son extradition vers les États-Unis

Alors que ses avocats commencent une dernière série de contestations judiciaires Mardi, pour l’empêcher d’être envoyé de Grande-Bretagne vers les États-Unis, voici un aperçu des événements clés de la longue saga juridique :

— 2006 : Assange fonde WikiLeaks en Australie. Le groupe commence à publier des documents sensibles ou classifiés.

— 2010 : Dans une série d’articles, WikiLeaks publie près d’un demi-million de documents relatifs aux guerres américaines en Irak et en Afghanistan.

— Août 2010 : les procureurs suédois émettent un mandat d’arrêt contre Assange sur la base des allégations de viol d’une femme et des allégations d’agression d’une autre. Le mandat d’arrêt est retiré peu de temps après, les procureurs invoquant des preuves insuffisantes pour étayer l’allégation de viol. Assange nie les allégations.

— Septembre 2010 : le directeur des poursuites pénales suédois rouvre l’enquête pour viol. Assange quitte la Suède pour la Grande-Bretagne.

— Novembre 2010 : la police suédoise émet un mandat d’arrêt international contre Assange.

— Décembre 2010 : Assange se rend à la police de Londres et est détenu en attendant une audience d’extradition. La Haute Cour accorde la libération sous caution à Assange.

— Février 2011 : un tribunal de district britannique décide qu’Assange doit être extradé vers la Suède.

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— Juin 2012 : Assange entre à l’ambassade équatorienne au centre de Londres pour demander l’asile le 19 juin, après l’échec de ses tentatives de faire appel de la décision d’extradition. La police a mis en place une garde 24 heures sur 24 pour l’arrêter s’il sort.

— Août 2012 : Assange obtient l’asile politique de l’Équateur.

— Juillet 2014 : Assange perd sa tentative d’annulation d’un mandat d’arrêt émis en Suède contre lui. Un juge de Stockholm confirme le mandat d’arrêt pour agressions sexuelles contre deux femmes.

— Mars 2015 : les procureurs suédois demandent à interroger Assange à l’ambassade d’Équateur.

— Août 2015 : les procureurs suédois abandonnent les enquêtes sur certaines allégations contre Assange en raison du délai de prescription ; une enquête sur une allégation de viol reste active.

— Octobre 2015 : La police métropolitaine met fin à sa surveillance 24 heures sur 24 devant l’ambassade équatorienne, mais déclare qu’elle arrêtera Assange s’il part, mettant fin à une opération policière de trois ans qui aurait coûté des millions.

— Février 2016 : Assange revendique une « justification totale » alors que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire conclut qu’il a été illégalement détenu et recommande qu’il soit immédiatement libéré et indemnisé. La Grande-Bretagne qualifie cette conclusion de « franchement ridicule ».

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— Septembre 2018 : le président équatorien déclare que son pays et la Grande-Bretagne travaillent sur une solution juridique pour permettre à Assange de quitter l’ambassade.

— Octobre 2018 : Assange demande une injonction du tribunal pressant l’Équateur de lui accorder les droits fondamentaux que le pays a déclaré avoir acceptés lorsqu’il lui a accordé l’asile pour la première fois.

— Novembre 2018 : Un dossier judiciaire américain qui semble révéler par inadvertance l’existence d’une affaire pénale scellée contre Assange est découvert par un chercheur. Aucun détail n’est confirmé.

— Avril 2019 : le président équatorien Lenin Moreno accuse WikiLeaks des récentes allégations de corruption ; Le gouvernement équatorien retire le statut d’asile à Assange. La police de Londres arrête Assange à l’ambassade d’Équateur pour violation des conditions de libération sous caution en 2012, ainsi qu’au nom des autorités américaines.

— Mai 2019 : Assange est condamné à 50 semaines de prison pour avoir échappé à sa caution en 2012.

— Mai 2019 : Le gouvernement américain accuse Assange sur 18 accusations concernant la publication par WikiLeaks de documents classifiés. Les procureurs affirment qu’il a conspiré avec l’analyste du renseignement militaire américain Chelsea Manning pour pirater un ordinateur du Pentagone et divulguer des câbles diplomatiques secrets et des dossiers militaires sur les guerres en Irak et en Afghanistan.

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— Novembre 2019 : procureur suédois abandonne l’enquête sur le viol.

— Mai 2020 : une audience d’extradition d’Assange est retardée en raison de la pandémie de COVID-19.

— Juin 2020 : Les États-Unis déposent un nouvel acte d’accusation contre Assange qui, selon les procureurs, souligne les efforts d’Assange pour obtenir et divulguer des informations classifiées.

— Janvier 2021 : un juge britannique juge Assange ne peut pas être extradé vers les États-Unis car il risque de se suicider s’il est détenu dans les dures conditions carcérales américaines.

— Juillet 2021 : La Haute Cour autorise le gouvernement américain à faire appel la décision du tribunal inférieur bloquant l’extradition d’Assange.

— Décembre 2021 : La Haute Cour déclare que les assurances américaines concernant la détention d’Assange sont suffisamment pour garantir qu’il serait traité humainement.

— Mars 2022 : la plus haute juridiction britannique refuse d’accorder la permission à Assange faire appel de son extradition.

— Juin 2022 : gouvernement britannique ordonne l’extradition d’Assange aux États-Unis. Assange fait appel.

— 20 février 2024 : les avocats d’Assange lancent une dernière tentative légale pour arrêter son extradition devant la Haute Cour.

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