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La décision de Charles Michel est celle d’un homme qui a consacré toute sa vie à la chose publique et décide de prendre du recul sur cet engagement sans faille. Elle doit susciter le plus grand respect. Il n’a pas triché et n’a pas voulu détourner le débat des vrais enjeux. Son choix doit nous alerter sur la manière dont le débat public est organisé aujourd’hui, délaissant trop souvent les questions de fond”, selon M. Bouchez.
Celui-ci a également exprimé sa “véritable déception de devoir se passer de sa présence à la tête de liste pour les élections européennes mais Charles est et sera toujours un membre éminent de notre famille politique”.
Quant à son remplacement, le président des libéraux n’a rien laissé transparaître à ce stade.
“Le MR est un mouvement qui a de très nombreuses ressources ainsi qu’une attractivité très importante. Un duo à la tête de cette liste sera présenté en temps voulu. Il n’y a aucune urgence”, a ajouté M. Bouchez pour qui la priorité du moment est la finalisation du programme en vue du prochain congrès du parti, le 4 février prochain à Marche-en-Famenne.
Charles Michel a annoncé vendredi soir à la surprise générale renoncer à l’élection européenne du 9 juin pour pouvoir achever son mandat de président du Conseil européen. L’ancien Premier ministre belge a justifié sa décision par “l’ampleur et la radicalité de certaines réactions négatives” survenues après l’annonce de sa candidature, il y a 20 jours.
Avant cette annonce, le commissaire européen Didier Reynders avait également fait part de sa “disponibilité” à figurer sur la liste libérale pour les élections européennes.
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