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Mercredi 29/03/2023 06:47 WIB
Photo : Manifestations contre le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyu. (AP Photo/Tsafrir Abayov)
Jakarta, CNBC Indonésie – Le chaos s’ensuivit en Israël. Le limogeage du ministre de la défense du cabinet du Premier ministre (PM) Benjamin Netanyahu a fait bouillir la crise constitutionnelle du pays et a failli conduire à une « guerre civile ».
Yoav Gallant a été limogé après avoir publiquement appelé à la fin des réformes judiciaires initiées par le gouvernement Netanyahu ce week-end. En conséquence, le lendemain, le leader de droite l’a expulsé.
Habituellement, la résiliation prendra effet 24 heures. Mais les assistants de Gallant disent qu’il n’a jamais reçu l’avis officiellement requis.
Mais en réalité, le licenciement n’est que la pointe de l’iceberg. Cette réforme judiciaire a en effet provoqué la colère et la déception des citoyens israéliens.
Les précédentes réformes judiciaires ont en effet été la pierre angulaire du gouvernement de Netanyahu et de ses alliés depuis sa réélection au poste de Premier ministre en décembre. Netanyahu affirme qu’une refonte judiciaire est essentielle pour rétablir l’équilibre entre les branches du gouvernement, dans le système actuel qui, selon lui, a donné aux juges trop de pouvoir sur les élus.
En vertu de la nouvelle loi de style Netanyahu, le contrôle total du pouvoir judiciaire appartiendra au gouvernement sur les nominations judiciaires. C’est ce que les gens protestent.
Cela affaiblirait la Cour suprême du pays. Jusqu’à, au point effectif, mettre fin à son rôle de tutelle du pouvoir exécutif et législatif.
En effet, le chaos qui s’est produit a finalement été répondu par Netanyahu en arrêtant temporairement les pourparlers sur les nouvelles règles. Il a appelé à des négociations et des compromis notamment avec la gauche et le centre, qui sont l’opposition.
“Notre objectif est de parvenir à un accord”, a déclaré Netanyahu.
“Nous ne permettrons pas la guerre civile.”
Néanmoins, dans la dernière mise à jour citée Reuter Mercredi (29/3/2023), la police de Netanyahu semble en danger. Dans le dernier sondage, 68 % des Israéliens lui reprochent la crise.
“Si les élections ont lieu aujourd’hui, Netanyahu et ses alliés de la coalition perdront”, ont lu les médias locaux Canal 12.
Les critiques disent que Netanyahu a en fait peur. Il a déjà été jugé pour des accusations de corruption qu’il nie.
« Prévoyez d’utiliser des réformes pour limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire », ont déclaré les opposants à Netanyahu cités par Reuters.
Le plan de réforme judiciaire sera à nouveau discuté du 2 au 30 avril. Bien que mardi, la manifestation se soit calmée, certains des dizaines de milliers d’Israéliens qui ont organisé des manifestations ont déclaré qu’ils reviendraient.
“Je continuerai à manifester jusqu’à ce que ces réformes soient complètement annulées”, a déclaré Eitan Kahana, un manifestant de 27 ans à Jérusalem.
“Parce que ce n’est pas une série de réformes, c’est un coup d’État de l’exécutif”, a-t-il déclaré.
(sef/sef)