Championnat du monde de hockey 2023 Slovaquie – Craig Ramsay restera-t-il entraîneur de la Slovaquie ?

Tomber sur un fond imaginaire a aidé Miroslav Šatan à retourner en Slovaquie. Il a ensuite assumé le rôle de directeur général et a fait appel à un expert pour le guider en tant qu’assistant à Boston. Craig Ramsay a bouleversé notre hockey. Avec des étapes progressives, il a rendu le visage de l’équipe nationale et a appris aux joueurs à croire davantage en eux-mêmes. La médaille de bronze olympique historique a été le summum de son travail.

Lors de la Coupe du monde, il a aidé l’équipe à revenir en séries éliminatoires. Cependant, les Slovaques n’ont pas atteint les quarts de finale tant convoités pour la troisième fois consécutive à Riga. De plus, le célèbre entraîneur a célébré son 72e anniversaire en mars. On peut donc se demander s’il continuera dans l’équipe remplaçante de l’équipe nationale, où il a relancé sa carrière d’entraîneur. Dans la LNH, il était plus qu’un simple consultant.

Nous avons analysé les avantages et les inconvénients de son éventuel travail ultérieur avec l’équipe nationale la plus regardée de notre pays.

CRAIG RAMSAY RESTERA-T-IL AU CALENDRIER DE LA REPRÉSENTATION DU HOCKEY SLOVAQUE?

AVANTAGES

PROFESSEUR DE HOCKEY

„Quand j’ai regardé les vidéos de la Coupe du monde à Cologne, les joueurs tournaient par endroits.” soupirait Craig Ramsay après son arrivée en Slovaquie à l’été 2017. En un an, il a complètement repensé l’identité de l’équipe. Il a formé une équipe offensive avec un style agressif qui a charmé les experts d’un garçon manqué qui ne savait pas s’il devait jouer plus offensivement ou défensivement. Il a appris aux joueurs de hockey slovaques à croire en eux contre tous leurs adversaires. Peu à peu, d’excellents matchs et de grands résultats sont venus.

Il suffit de mentionner les victoires sur la Russie aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, ou aux Championnats du monde “bulles” à Riga en 2021, ou la victoire à domicile au Championnat du monde en 2019 à Košice contre les États-Unis et le match sauvage et mémorable contre Le Canada, que nos joueurs n’ont perdu qu’en 5:6 dans les dernières secondes. Il a appris aux Slovaques à rejouer et à défier même les favoris des pays de hockey les plus forts au monde.

LES JOUEURS REPRÉSENTENT LE RADI SOUS LUI

Jusqu’à cette année, il n’y avait pas beaucoup d’excuses pour l’équipe. Ramsay a su constituer des équipes solides et a su y inclure des leaders expérimentés, tels que Marek Hrivík, Petr Cehlárik, Petr Čerešňák, Tomáš Tatar, Martin Marinčin, Michal Čajkovský et, à la fin de sa carrière, le vieillissant Ladislav Nagy . Les joueurs ont toujours aimé représenter sous lui. Le style de patinage offensif et agressif est difficile, mais les joueurs de hockey l’apprécient surtout.

SAIT TRAVAILLER AVEC LES JEUNES

Ramsay n’avait pas peur d’emmener Juraj Slafkovský, Šimon Nemec et Adam Sýkora, 17 ans, ou Martin Fehéváry et Samuel Kňazek, 17 ans, aux Championnats du monde. Il a cru en eux, les a soutenus et ils l’ont récompensé par leurs performances. Dans l’ensemble, la Slovaquie avait des sélections majoritairement plus jeunes, dans lesquelles il y avait toujours peu de trentenaires.

Il n’a pas seulement aidé les jeunes au repêchage, mais il est également responsable du fait que Miloš Kelemen et Pavol Regenda, légèrement plus âgés, sont passés à la LNH. Róbert Lantoši s’est également battu pour cela. Peut-être que même Patrik Koch, qui était le chef de l’équipe en défense maintenant à Riga, peut le faire. Dommage que Dalibor Dvorský n’ait pas eu l’occasion de se préparer avant ces WC. Un expert canadien pourrait l’aider.

LES INCONVÉNIENTS

CHAQUE

Nous pouvons dire que l’âge n’est qu’un chiffre et que tout dépend de la façon dont une personne se sent. Cependant, Craig Ramsay a déjà 72 ans et les problèmes de santé qui accompagnent ces années. Même l’année dernière à Helsinki, ou maintenant à Riga, il semblait fatigué par endroits. Parfois, on se demande si l’entraîneur étranger a besoin d’être pressé et ne serait-il pas préférable de le laisser profiter du golf et de la chaleur en Floride. A âge similaire, presque aucun entraîneur ne dirige des équipes au plus haut niveau.

L’ÉQUIPE N’A PAS TRAVAILLÉ PARFAITEMENT

Les joueurs de hockey slovaques ont commencé le championnat du monde à Riga de manière très prometteuse. Les performances contre les Tchèques et les Canadiens étaient probablement leurs meilleures dans le groupe, à l’exception d’un certain nombre de fautes inutiles. Si notre équipe marquait ou gagnait dans les deux duels, ce ne serait pas une surprise dans le match présenté. Même les experts en ont été ravis, même l’expert tchèque Milan Antoš en a fait l’éloge lors de notre interview. Mais ensuite, les performances ont baissé.

Contre les Suisses, les Slovaques ont été maintenus dans le duel par dévouement et le grand Samuel Hlavaj. Avec les Kazakhs, l’équipe a explosé en deuxième période et a chassé un virage dans le duel en vain. C’était un désastre avec la Slovénie en troisième période, mais notre équipe est revenue avec un bon match contre des Norvégiens fatigués. Cependant, les joueurs ont souvent fait beaucoup d’erreurs, ils n’ont pas tiré assez et il leur manquait une meilleure offensive, ce qui s’est également traduit par de faibles power-ups. Cela s’applique également à l’entraîneur-chef et à ses assistants.

COACHING PENDANT LES MATCHS

Étant donné que Ramsay est davantage un professeur de hockey qui établit le système et a principalement travaillé comme assistant dans sa carrière, il n’est pas si doué pour réagir au développement du jeu pendant les matchs. Il n’aime pas intervenir dans les formations, ne parle pas des changements d’attaquant de puissance, ou de réduire le jeu à moins d’attaques dans les moments clés, ou à la rotation de seulement six défenseurs. Peut-être qu’un assistant avec des pouvoirs plus importants pourrait l’aider en cela.

En savoir plus sur le Championnat du monde de hockey 2023