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Cela pourrait être les routes sur la Lune

Cela pourrait être les routes sur la Lune

2023-10-12 18:03:18

L’humanité a jeté son dévolu sur la Lune. Et pour ne pas y aller, faites votre marque et revenez. Cette fois, c’est différent : il veut rester et « vivre » là-bas. Établir des bases qui assurent sa présence continue, capables de mener des recherches dans des conditions différentes de celles de la Terre, d’exploiter ses ressources ou même de transformer notre satellite en destination touristique. Les principales agences spatiales, comme la NASA ou l’agence chinoise, ont déjà leurs propres projets. Certaines entreprises privées également. Cependant, pour créer les premières villes sur la Lune, des infrastructures sont nécessaires. Et construire là-bas n’est pas la même chose que construire ici.

Par exemple, le sol lunaire est recouvert de ce qu’on appelle le régolithe : une fine poussière qui adhère à tout : ce sont des particules cinquante fois plus petites qu’un cheveu humain, ce qui permet qu’elles puissent même atteindre les alvéoles pulmonaires et y rester pendant des mois. . C’est quelque chose que les astronautes du programme Apollo, qui souffraient d’éternuements, de graves maux de gorge et d’irritation des yeux, ont bien appris. Surnommé « rhume des foins lunaire », cet état s’apparente à la silicose dont souffrent les mineurs.

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Et ce n’est pas seulement un problème pour les gens. En raison de leur faible gravité, ces grains, dans certains cas tranchants comme des rasoirs, flottent lorsqu’ils sont dérangés (par exemple par le passage d’un rover lunaire) et peuvent endommager l’équipement. Une option serait d’acheminer des matériaux de construction là-bas, sur la Lune. Le problème est que chaque gramme que nous transportons sur les vaisseaux spatiaux a un coût, et pour créer de nouvelles colonies lunaires, il faudra optimiser les ressources. Nous devrons donc utiliser le matériel disponible sur notre satellite ; même si celui-ci, a priori, ne présente pas les caractéristiques les plus adaptées.

C’est pourquoi le groupe formé par Juan Carlos Ginés Palomares et Miranda Fateri, de l’Université d’Aalen (Allemagne), en collaboration avec Jens Günster, de l’Institut fédéral de recherche et d’essais de matériaux (Allemagne), a imaginé une méthode pour créer des routes routes pavées et plates-formes d’atterrissage sur notre satellite. Le secret : faire fondre le régolithe avec des lasers. Son idée vient d’être publiée dans le magazine ‘Rapports scientifiques‘.

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Substitut terrestre au régolithe et au laser

L’équipe testait l’impact du rayonnement solaire sur le régolithe lunaire, en simulant la puissance de notre étoile avec une diode laser et le matériau de la surface de la Lune avec un « substitut » de poussière lunaire. Ils voulaient observer quand ce rayonnement affecte tellement le sol qu’il devient compact.

Les auteurs ont expérimenté des faisceaux laser de différentes puissances et tailles (jusqu’à 12 kilowatts et 100 millimètres de diamètre, respectivement), pour obtenir un matériau solide. Ce n’était pas un chemin simple : ils ont découvert que le croisement ou le chevauchement du trajet du faisceau laser provoquait des fissures.

Ce fait leur a donné une idée et ils ont testé un faisceau laser de 45 millimètres de diamètre pour produire des formes triangulaires, avec un centre creux, d’environ 250 millimètres. Quelque chose comme une machine à sous qui simulait quelque chose de similaire à un parcours de piste de voiture électrique.

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Ils ont alors réalisé qu’ils pouvaient s’entrelacer, créant différentes compositions d’une surface solide sur la Lune. Des chemins qui pourraient être utilisés pour construire des routes et des pistes d’atterrissage.

Mais envoyer un laser géant sur la Lune coûte également cher. Heureusement, nous disposons de l’énergie brûlante du Soleil : comme ils l’ont calculé, une lentille de 2,37 mètres carrés suffirait à servir de « concentrateur » de la lumière solaire pour qu’elle agisse de la même manière que le laser terrestre. Un équipement relativement simple qui pourrait résoudre un gros problème.



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