Cela change pour les patients

BMême la douleur du vendredi midi constitue un défi organisationnel. Vous pouvez vous adresser à votre médecin de famille ou à un cabinet d’urgence, appeler le service téléphonique des médecins résidents ou alerter les secours au 112. Pour beaucoup, cela semble la chose la plus simple à faire : se rendre aux urgences. Même s’il faut y attendre des heures. «Aujourd’hui, les centres d’urgence des cliniques sont souvent bondés, même avec des patients qui n’ont pas besoin d’être soignés à l’hôpital», déclare le ministre fédéral de la Santé Karl Lauterbach. Cela devrait changer avec la « réforme d’urgence ». Le 16 janvier, les points clés applicables à partir de 2025 ont été présentés.

Il y a des années, les politiciens voulaient faire quelque chose pour remédier aux salles d’urgence surpeuplées. Depuis 2016, les associations de médecins de l’Assurance Maladie proposent des points de rendez-vous au 116 117, qui permettent de prendre à temps des rendez-vous avec des spécialistes. Cependant, environ 16,6 millions de cas ont été traités aux urgences en 2021, dont plus de la moitié en ambulatoire. Les experts estiment qu’environ un patient sur quatre aux urgences aurait pu être soigné dans un cabinet. On constate également une augmentation du nombre de personnes cherchant de l’aide aux urgences sans consulter au préalable un médecin. Dans de nombreux services d’urgence, ces « auto-présentateurs » représentent près de la moitié des patients. Ils inquiètent les médecins : certains ont de graves problèmes qui passent inaperçus.