Le média slovène ‘Prava’ a accusé le président de l’UEFA d’avoir modifié son dossier d’emploi afin de se présenter aux élections
Le Slovène a déjà reçu une accusation similaire dans le passé et a réussi à prouver qu’il n’y avait pas d’irrégularités
Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, aurait menti dans son curriculum, selon le média slovène ‘Prava’. Ce moyen de communication affirme dans une enquête publiée il y a quelques jours que le président réélu de l’UEFA aurait inclus dans ledit document qu’il a été manager d’Olimpia Ljubliana entre 2006 et 2011, ce qui, selon ‘Prava’, est pas vrai. Si cela est vrai, sa candidature à la présidence de l’UEFA déjà en 2016 aurait été invalidée. Ceferin a déjà reçu une accusation similaire dans le passé et a réussi à prouver qu’il n’y avait aucune irrégularité dans un CV.
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Le président slovène vient d’être ratifié pour conserver la plus haute position du football européen pour un nouveau mandat de quatre ans. Avocat de profession, Ceferin est arrivé à l’UEFA par l’intermédiaire de la Fédération slovène, dont il a été président en 2021. Pour être élu, il fallait cinq ans d’expérience en tant que manager de club. Et c’est là que ‘Prava’ aurait trouvé de prétendues irrégularités. En 2010, Ceferin était entré au conseil d’administration d’Olimpia, pas avant. De plus, il avait été manager d’un club de futsal et joueur amateur chez Ljubliana Lawyers, mais pas manager d’un club de football, comme le magazine ‘Josimar’ l’a démontré en 2016. Des dates et fonctions qui n’apparaîtraient pas ainsi précisées dans son CV.
Critique avec le Barça et la Super League
Le dirigeant slovène, réélu président de l’UEFA jusqu’en 2027, a accusé extrêmement durement la Super League et défendu la Premier League comme un “modèle égalitaire et solidaire” dans son discours de réélection. “Elle est devenue un personnage de Little Red Hood : un loup déguisé en grand-mère prêt à dévorer» Football européen, a déclaré le président à propos de la compétition. Dans le même temps, il s’en est également pris au Real Madrid, au FC Barcelone et à la Juventus -clubs précurseurs du projet-, qu’il a qualifiés de « cartels au-dessus de la méritocratie et de la démocratie ».