L’entrée du mois de février a ramené dans notre pays un phénomène météorologique que nous connaissons bien : la brume. Il y a à peine un an, cette poussière en suspension a coloré la Péninsule d’une couleur orange pendant plusieurs jours et, comme l’avait prédit le Agence météorologique nationale (Aemet)nous pourrions bientôt vivre quelque chose de similaire dans certaines parties du sud de l’Espagne.
Depuis le début de cette semaine, les îles Canaries sont touchées par l’arrivée de ce nuage de poussière, qui va détériorer la qualité de l’air tout au long du week-end, également sur la Péninsule. Selon le porte-parole de l’organisation, Rubén del Campo, “la présence d’un DANA entre les îles Canaries et la péninsule” injectera du vent d’Afrique du Nord, ramenant à nouveau poulpe saharien jusqu’aux côtes espagnoles.
Le sud de la péninsule ibérique sera, avec les îles Canaries, celui qui souffrira le plus des effets de cet environnement brumeux, en particulier Ceuta y Melilla et comprenant le Région de Murcie et une partie de Andalousie.
Quelle est la brume?
La brume se produit lorsque l’air est inondé de très petites particules solides en suspensionqui contiennent généralement poussière, sable, cendres ou argile. Cette présence a tendance à obscurcir l’environnement, lui donnant une coloration jaunâtre et orangée et rendant difficile la vue et surtout la respiration.
En effet, une exposition prolongée à ce phénomène météorologique peut être Nocif pour la santécar il favorise la sécheresse des voies respiratoires.
Mais quels effets la brume peut-elle avoir sur la santé des citoyens exposés à ce nuage de poussière ? C’est ainsi que ces particules peuvent nous affecter.
Conséquences de la brume sur la santé
Bien que le brouillard ne soit pas toxique en soi, l’accumulation de ces particules dans le système respiratoire peut avoir des conséquences néfastes pour notre santé, causée par l’inhalation d’air de mauvaise qualité. Cette poussière en suspension peut causer voies respiratoires sèches et même aggraver les problèmes des patients souffrant d’allergies, d’asthme, de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou de tout autre type de maladie respiratoire.
Selon le type de particules présentes dans l’air — pollution, cendres, sable, poussière, etc. —, celles-ci peuvent être plus ou moins dangereuses. Dans ce cas, par exemple, ceux du Sahara peuvent favoriser la concentration de produits polluants dans les basses couches de l’atmosphère.
Parmi les symptômes les plus courants de l’inhalation de brume, il y en a certains tels que dyspnée (difficulté respiratoire), irritation des yeux, du nez ou de la bouche y Asmaentre autres.
Voici ce que vous devez faire pour vous protéger du calima
Si nous voulons éviter tout type de problème ces jours-ci liés à la brume, il est important de suivre une série de mesures marquées pour ces situations d’alerte qui causent des problèmes de santé.
Ainsi, les autorités recommandent que les portes et les fenêtres de la maison soient fermées et que les personnes évitent de sortir en cas de maladies respiratoires chroniques et, si nécessaire, le fassent toujours avec un masque.
De plus, il est important de boire beaucoup de liquides, de ne pas faire de sports intenses à l’extérieur et d’éviter tout type d’environnement sec qui pourrait aggraver ces conséquences.
Fermez portes et fenêtres
Utilisez le masque pour sortir
Ne pas sortir en cas de maladies respiratoires chroniques
Ne faites pas d’exercice physique intense à l’extérieur
Prenez des précautions supplémentaires sur la route
Boire beaucoup de liquide
Eviter les environnements secs
La situation de mauvaise visibilité C’est aussi un point à prendre en compte, car l’environnement opaque qui est généré peut réduire notre capacité de réaction sur la route. Il faudra donc faire preuve de prudence en conduisanten allumant vos phares et en ralentissant pour éviter les ennuis.