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Ce sont les propositions du gouvernement

Ce sont les propositions du gouvernement

2023-11-25 19:05:08

Le ministère du Travail et de l’Economie sociale a convoqués aux CCOO, UGT, CEOE et Cepyme jeudi prochain pour aborder ce qui sera l’une des premières mesures du gouvernement de coalition dans cette législature, l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel (SMI), comme l’ont confirmé à Europa Press des sources exécutives.

Le SMI est actuellement situé à 1 080 euros par mois pour quatorze versements et le gouvernement veut l’augmenter à nouveau d’ici 2024. Les organisations professionnelles ne s’opposent pas à une nouvelle augmentation de son montant, mais Ils ont demandé que leur hausse soit limitée à 3% tant en 2024 qu’en 2025, une approche qui n’a convaincu ni la deuxième vice-présidente et ministre du Travail, Yolanda Díaz, ni les syndicats.

Bien qu’il ait assuré qu’il tiendrait compte de la proposition commerciale, Díaz a prévenu que le Le SMI ne peut pas perdre de pouvoir d’achat. En ce sens, il a rappelé il y a quelques jours que l’inflation annuelle en novembre se situera entre 3,7% et 3,8%, donc supérieure aux 3% proposés par le syndicat patronal.

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L’UGT et la CCOO considèrent également que l’offre du CEOE pour l’augmentation du SMI est “insuffisante” et préconisent de prendre en compte, non seulement l’IPC général, mais aussi l’évolution des prix des produits de base, comme l’alimentation, pour déterminer son augmentation. .

L’UGT et CCOO estiment que c’est “insuffisant”

La feuille de route proposée par la CEOE prévoit de relever le SMI de 3% d’ici 2024, passant de 1 080 euros actuellement pour quatorze versements à 1 112,4 euros par moiset appliquer une augmentation supplémentaire de 3 % d’ici 2025, ce qui le placerait à ce moment-là à 1 145,77 mensuel. Dans les deux cas, la clause de garantie prévue pour ces années dans le contrat d’entente avec les syndicats serait applicable.

Toutefois, les syndicats comprennent que le SMI doit fournir “le minimum de suffisance et de dignité” indiqué par la Charte sociale européenne (60% du salaire moyen), ils ne jugent donc pas opportun de lier les augmentations du SMI à ce qui a été convenu au sein de l’AENC.

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« L’AENC comporte des clauses liées à la évolution de l’inflationcourant dans les conventions collectives, mais difficile à appliquer dans un salaire minimum”, soulignent les syndicats dans un communiqué publié cette semaine.

L’UGT et CCOO considèrent que l’augmentation du SMI doit garantir le respect du mandat de la Charte sociale européenne, c’est-à-dire être équivalente à 60% du salaire moyen du pays, comme indiqué dans l’accord d’investiture entre le PSOE et Sumar.



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