Catherine Ringer explique son geste lors de la cérémonie de scellement de l’IVG dans la Constitution

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. À la fin de sa réinterprétation de La Marseillaise au cours de la cérémonie de scellement de l’IVG dans la Constitution place Vendôme, vendredi 8 mars, Catherine Ringer a esquivé une accolade avec Emmanuel Macron. Invitée, ce mercredi 13 mars 2024, dans l’émission Télématin, la chanteuse des Rita Mitsouko, a expliqué son geste.

« Je trouvais que la bise était mal placée » a affirmé la chanteuse sur le plateau du France 2. « Pas qu’elle était au mauvais endroit mais c’était une situation solennelle, […] après quand il m’a dit on se fait la bise, je trouvais que ça n’allait pas que le président me fasse la bise là » a-t-elle souligné.

« Je ne suis pas son pote »

« Je ne suis pas son pote, lui non plus » a-t-elle déclaré avant de préciser qu’elle n’aimait pas « spécialement faire la bise à tout va ». Pour l’artiste, il s’agissait d’une « expression de copinage qui n’était pas juste » à cet instant.

« À ce moment-là, c’était pour lui, pour sa com’, pour dire : ’je suis pote avec les artistes’ a ajouté Catherine Ringer. J’étais extrêmement honorée qu’il m’invite, ravie de savoir qu’il avait insisté, mais c’était quelque chose de solennel et de grave, cette Marseillaise ».

Une adaptation de l’hymne national

Lors de cette cérémonie, la chanteuse a marqué les esprits avec son adaptation de La Marseillaise. La chapellemais soutenue par le chœur de l’armée française, Catherine Ringer a lancé « Aux armes, citoyens, citoyennes » avant de remplacer la dernière phrase du refrain de l’hymne national par « marchons et chantons cette loi pure dans la Constitution » sous les vivats nourris de la foule.

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« Elle l’a fait en liberté » avait ensuite commenté Emmanuel Macron devant la presse, en reconnaissant que cette version était aussi ” originale “ et « non conventionnelle ».