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Carl Brave et son secret : « Travail acharné et sincérité »

Carl Brave et son secret : « Travail acharné et sincérité »

2023-06-14 14:16:00

AGI – Lorsque vous avez une vision aussi claire de la façon de composer votre musique, vous n’avez pas besoin de courir après les tubes ; aussi parce qu’alors, si on parle spécifiquement de Carl Brave, quand il veut faire des tubes il les fait et défonce les radios et les plateformes. “Migrazione”, l’album sorti vendredi, est coloré et intimisteà l’intérieur on perçoit la volonté de l’auteur-compositeur-interprète et producteur romain de raconter son histoire et, précisément à travers cette narration, d’entrer dans son monde, qui comprend aussi une Rome vivante, quoique dessinée en mots, concepts, intentions, une sorte de parfaite métaphore musicale onomatopée et les habitués des rues de la capitale le remarqueront.

Le monde de Carl Brave est simple et coloré, il vit par spot sur les rimes et les productions de rêve, d’une efficacité divine et d’une interaction continue et subtile, à la fois avec l’auditeur, qui en fait se sent totalement impliqué, amusé, moins seul, et aussi avec ses collègues, avec lesquels il parvient à entrer en harmonie absolue, parvient à s’intégrer sans pitié dans ses propres chansons et heureusement en utilisant les principales caractéristiques. Les caractéristiques de cet album sont toutes parfaites, toutes excitantes, toutes justes et, plus généralement, le disque, composé de 19 chansons (dix-neuf : héros), s’écoute avec un plaisir extrême, jamais ennuyeux un seul instant, comme un balançoire émotionnelle dont vous ne voudriez jamais descendre.

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Pourquoi le besoin de composer un album aussi intimiste ?

C’est venu naturellement, mes dernières sorties étaient “Makumba”, “HULA-HOOP”… des tubes, ce que j’ai toujours fait, je les aime bien, et je les mets toujours sur un disque avec des morceaux intimistes, j’essaie de les combiner avec tout sinon ; alors que maintenant je n’avais pas fait de disque depuis trois ans et j’avais besoin d’en dire beaucoup, d’en mettre beaucoup.

En effet, il est désormais difficile de trouver des albums composés de 19 morceaux…

C’est quelque chose qui s’oppose, j’essaie toujours de suivre mon instinct et non le marché, en fait je sors un album très intimiste au début de l’été. Mais je pense que dans le gâchis général c’est aussi nécessaire : quelque chose qu’on écoute plusieurs fois, les yeux fermés, qui j’espère aussi fait réfléchir, qui fait entrer dans une mer un peu profonde.

Aviez-vous en tête comment ce nouveau disque devrait sonner ?

Je n’avais pas d’idée précise, mon idée était de changer un peu le son par rapport à l’album précédent, pour la production de cet album j’ai beaucoup voyagé, je suis allé à Lisbonne, Marrakech, Madrid, j’ai loué des studios et joué avec musiciens locaux, mon idée était de chercher de nouveaux sons.

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Que voulais-tu dire sur toi ?

Habituellement, mes disques ne commencent jamais par une idée initiale, c’est très instinctif, très instinctif, je suis le cours de ma vie, ce que je ressens à ce moment-là. J’ai coupé des morceaux du disque parce qu’ils étaient trop sombres, mais mes disques sont comme ça. Alors clairement, étant tous très proches, ils ont une communion entre eux, ils suivent mon cycle de vie.

Selon vous, qu’est-ce qui fait de Rome une ville si facile à chanter ?

Peut-être l’authenticité des Romains et de la ville. C’est une ville qui, dans sa difficulté, est aussi très facile. Tu sors, tu rencontres des gens, tu restes dehors, tu habites les quartiers, chaque quartier est un peu en soi, Trastevere est différent de Balduina et Balduina est différent de San Lorenzo.

Comment avez-vous choisi les fonctionnalités ?

Basé sur les morceaux, sur ce qui est sorti des auditions. Par exemple, pour Mara Sattei j’ai eu cette audition avec cet orgue, j’avais fait quelques mélodies, seulement quelques voyelles qui rappelaient un peu Rosalìa, dont elle est obsédée, on en a parlé mille fois. Clementino nous nous sommes retrouvés à “Battiti” l’été, nous sommes allés déjeuner ensemble, je lui ai fait entendre ce morceau qui à mon avis était à sa portée, aussi ensoleillé soit-il, je m’entendais très bien en fait, c’est un très actif, positif. Avec Noemi j’ai voulu faire un peu le contraire de “Makumba”, le tube de l’été, avec cette voix rauque qui sait tout faire. Avec Bresh, je suis allé à Lisbonne, ce qui m’a un peu rappelé l’ambiance de Gênes. Bref, tout est très naturel.

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19 chansons, laquelle selon vous restera comme l’une des pierres angulaires de votre discographie ?

On verra lequel, je les aime tous, car ils représentent tous une raison différente de ma vie. Cela décide ensuite du public.

Quel est le secret du succès de Carl Brave ?

Le secret est le travail acharné et la sincérité.

Que voyez-vous dans votre avenir ?

Je vois d’autres disques, continuer à faire cette vie. Voyages, records, j’espère avoir trouvé le bon équilibre.



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