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Cape d’Ombre – Cape d’Ombre

Cape d’Ombre – Cape d’Ombre

2024-05-01 10:00:15

(c) Cape d’Ombre

Un nouveau colosse du heavy metal surgit des Appalaches et démantèle tout avec une force dévastatrice. Cape d’Ombre de Caroline du Nord ne se sont réunis que l’année dernière, mais ont déjà partagé la scène avec des géants comme Howling Giant, Black Lung et Horseburner. Le quintette américain représente un son colérique et oppressant entre post metal et sludge, souvent enrichi synthétiquement et avec un don pour une atmosphère intense. Le premier fruit s’appelle de la même manière “Cape d’ombre” et amène ce qu’est le groupe au point le plus épuisant.

Dans “Night After Night”, le charme sain et idiosyncrasique des Shadowcloaks prend tout son sens. L’intro quelque peu erratique avec des inserts synthétiques vous mène sur la mauvaise voie, tout comme la guitare relativement mélodique qui suit. A peine, des cris rauques tirent de plus en plus vers l’abîme. La lourdeur augmente à chaque seconde, même si l’approche proggy post crée des tensions. La contradiction règne entre les chaises, entre une poignée fine et un crochet solide. Même le break intelligemment placé au milieu ne peut pas affecter l’action, car de longs solos et des démonstrations de force délicates s’ensuivent immédiatement.

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« Discomfort Disorder » pourrait être le titre de cette version, même si les quatre minutes et demie semblent presque adaptées à la radio en raison de leur durée de lecture. Mais il ne faut pas s’attendre à de la pop, car la tension constante entre ambiance menaçante et explosivité folle fonctionne bien. Shadowcloak joue avec les attentes, est toujours proche de l’escalade, mais se sent également à l’aise dans la recherche de sens. Cela s’applique également à “Dark Days”, l’ouverture rance avec une post-note sombre, qui sait toujours comment actionner le proverbial interrupteur et l’attraper courageusement. Epaulé par ce qui est sans doute le meilleur riff de ce disque, le quintette US vomit avec un enthousiasme grandissant.

Au final, ces 28 minutes sont bien trop courtes, ce qui constitue son seul véritable point faible. « Shadowcloak » est un premier album sur mesure qui rompt à merveille avec les attentes du post-metal et du sludge, proggy et parfois synthétique, mais aussi colérique et rugueux. Ce que les messieurs du maître des Appalaches, c’est jouer avec l’atmosphère et les flots d’émotions, aussi sauvages que fragiles. Shadowcloak fait une véritable déclaration et vous donne envie de beaucoup plus.

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Note : 8/10

Disponible à partir du : 3 mai 2024
Disponible via : Auto-distribué

Facebook: www.facebook.com/shadowcloak.avl

Mots clés: post metal, revue, shadowcloak, boue

Catégorie: Magazine, Critiques



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