2023-06-07 10:16:29
En cinq ans, en Italie, les personnes en vie après avoir reçu un diagnostic de cancer du rein ont augmenté de 15 %. Ils étaient environ 125 000 en 2018, pour devenir 144 400 en 2022.
Plus de 50 % des patients diagnostiqués précocement se rétablissent. Dans 30 % des cas, la maladie est identifiée à un stade avancé ou métastatique et dans 25 à 30 % des cas, elle réapparaît après une intervention chirurgicale à visée curative. Autrefois, les options thérapeutiques étaient rares, également parce que la chimiothérapie a toujours été inefficace dans ce néoplasme et que son utilisation est rare. Aujourd’hui, il existe de nombreux outils efficaces à inclure dans une stratégie de traitement qui comprend la chirurgie, les thérapies ciblées et l’immunothérapie, améliorant considérablement la capacité de contrôler les néoplasies métastatiques.
L’objectif pour les experts est de rendre chronique le carcinome à cellules rénales avancé, garantissant une bonne qualité de vie. Les patients diagnostiqués avec une maladie à un stade avancé peuvent vivre longtemps, en fait près de 50% aujourd’hui sont en vie à 5 ans et, dans certains cas, on parle de guérison. L’Association italienne d’oncologie médicale (Aiom) et l’Association nationale du cancer du rein (Anture) ont fait le point en lançant la campagne nationale de sensibilisation du Congrès de l’American Society of Clinical Oncology (Asco) en cours à Chicago, créée avec le soutien inconditionnel de Ipsen, pour faire connaître les progrès de la recherche. Des webinaires, des activités sur les réseaux sociaux et un portail dédié seront organisés.
“L’augmentation de la survie et du nombre de patients vivants après le diagnostic est due à l’introduction de thérapies ciblées innovantes et de l’immuno-oncologie qui, en près de vingt ans, ont permis de combattre avec succès même les cas de maladie à un stade avancé – déclare Saverio Cinieri, président de l’Aiom – L’innovation thérapeutique a révolutionné la pratique clinique.Avec cette campagne, nous voulons améliorer le niveau de sensibilisation des patients et des citoyens sur les progrès de la recherche.Sans oublier le rôle des modes de vie. Il a été démontré que l’activité physique réduit le risque de développer la maladie jusqu’à 22 %. Même chez les patients qui ont déjà reçu le diagnostic, le mouvement peut améliorer les résultats des traitements de 15 %.
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