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Campagne de vaccination des élèves de 5e contre le papillomavirus dans le nord Seine-et-Marne

Campagne de vaccination des élèves de 5e contre le papillomavirus dans le nord Seine-et-Marne

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Les élèves de 5e du nord de la Seine-et-Marne recevront leur première dose du vaccin contre le papillomavirus d’ici Noël. ©Fotolia

En février 2023, le président de la République, Emmanuel Macron, annonçait une campagne de vaccination  » généralisée  » dans les collèges pour les élèves de cinquième contre le papillomavirus.

Forte de son expérience avec le centre de vaccination contre le Covid-19, la ville de Meaux s’est portée volontaire pour superviser les opérations dans le nord de la Seine-et-Marne. Interview de Christian Allard, adjoint aux Sports, à la Santé et au Développement des Professions médicales.

La Marne : Quand cette campagne a-t-elle commencé ?

Christian Allard : Nous avons démarré la campagne de vaccination le mardi 10 octobre 2023 dans les lycées de Meaux. Nous allons étendre nos actions au-delà du Pays de Meaux : Lognes, Coulommiers, Champs-sur-Marne, La Ferté-sous-Jouarre, Chelles…

Au total, environ 12 000 élèves sont concernés par la vaccination contre le papillomavirus dans les 84 collèges, publics et privés, que nous visiterons jusqu’aux vacances de Noël. Les élèves doivent avoir une autorisation parentale.

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Il y aura des retardataires, des enfants qui n’auront pas l’autorisation pour la première dose. Mais une deuxième dose devra être administrée 6 mois plus tard, les enfants pourront commencer leur parcours vaccinal à ce moment-là. Notre objectif est de vacciner 30 % des élèves de 5e.

Pourquoi la ville de Meaux a-t-elle décidé de prendre en charge la vaccination des collégiens ?

C.A : Il y a 6 mois, lorsque le président a annoncé que les élèves de 5e se verront proposer la vaccination, je me suis dit “enfin !”. Nous avons au moins 20 ans de retard sur la vaccination contre le papillomavirus par rapport à d’autres pays.

Le vaccin existe depuis longtemps, mais pour des raisons incompréhensibles à mon sens, nous n’avons pas commencé la vaccination de manière officielle. Il ne faut pas que ce soit une action unique, il faut que cette campagne soit renouvelée ! C’est un rendez-vous incontournable.

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Le lendemain du discours du président de la République, j’ai informé l’ARS (Agence Régionale de Santé) que nous étions prêts à nous occuper du nord de la Seine-et-Marne. C’est une nouvelle aventure après nos 18 mois de vaccinations contre le Covid-19.

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Mais cette fois, c’est différent, des équipes mobiles se rendent directement dans les établissements scolaires. J’ai contacté les infirmières et les médecins qui nous ont fait confiance pour le centre de vaccination.

Tout le monde était enthousiaste. Les acteurs de la santé ont compris l’importance de la vaccination.

Il y a plusieurs années, des plaintes ont été déposées par des personnes se disant victimes du Gardasil, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus…

C.A : Ce vaccin contre le papillomavirus a une utilité réelle : nous pouvons nous appuyer sur l’expérience d’autres pays. Les faits sont têtus ! Par exemple, les cas de cancers du col de l’utérus ont quasiment disparu en Afrique du Sud, rare pays à avoir systématisé la vaccination.

Tous les médicaments peuvent avoir des effets secondaires.

Pourquoi est-il important de vacciner les adolescents ?

C.A : Le papillomavirus est un virus sexuellement transmissible responsable des cancers du col de l’utérus, mais aussi de tumeurs du pénis, de tumeurs du canal anal ou des cancers ORL (oto-rhino-laryngée), liés aux différentes pratiques sexuelles.

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Il s’agit de cancers graves avec des signes de résistance agressifs. Il y a un véritable enjeu pour les jeunes. C’est pourquoi nous devons vacciner les adolescents avant leur premier rapport sexuel, dans la tranche d’âge de 11 à 14 ans, filles et garçons.

Nous espérons qu’il y aura suffisamment de communication autour du vaccin contre le papillomavirus pour que les futurs élèves de 5e souhaitent se faire vacciner. Nous devons sensibiliser au maximum pour que cette campagne ne disparaisse pas et que nous gagnions pour l’avenir de nos enfants.

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2023-10-15 15:09:58

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