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Calviño se rapproche de la présidence de la BEI après les consultations lancées par la Belgique | Économie

Calviño se rapproche de la présidence de la BEI après les consultations lancées par la Belgique |  Économie

2023-12-06 22:46:20

La première vice-présidente espagnole, Nadia Calviño, arrive à La Moncloa pour un Conseil des ministres.

A deux jours du vote, le chemin vers la présidence de la Banque européenne d’investissement (BEI) se précise pour la candidate espagnole, première vice-présidente du gouvernement, Nadia Calviño. Le ministre de l’Économie apparaît également comme l’option la plus soutenue pour la réunion que les responsables des Finances, dite Ecofin, tiendront vendredi prochain à Bruxelles, après le mouvement effectué la semaine dernière par le coordinateur du processus jeudi, le ministre belge des Finances, Vincent van Peteghem, qui a envoyé une lettre à ses homologues soulignant que Calviño était la candidate ayant le plus d’options après avoir consulté tous ses homologues du reste des États de l’UE. Dans cette lettre, il annonçait son intention de mettre le nom de l’Espagnole sur la table, à moins qu’il ne rencontre de nombreuses objections. Il ne les a pas retrouvés, soulignent plusieurs sources diplomatiques et de différents pays.

Le seul rejet connu est celui de l’Italie. Le ministre Giancarlo Giorgietti a répondu à Van Peteghem qu’il n’était pas d’accord avec cette procédure de « non-objection » et qu’il maintenait son candidat Daniele Franco. Par ailleurs, des sources proches du contenu de la lettre italienne soulignent que l’homme politique de la Lega, le parti dirigé par l’ultra Matteo Salvini, lui aurait reproché de ne pas avoir été consulté avec son pays. Ce ne serait cependant pas la seule candidature qui subsiste malgré le mouvement belge, puisqu’aucune des trois autres alternatives n’a annoncé avoir pris du recul : les deux qui sont déjà vice-présidentes de l’entité, la Polonaise Teresa Czerwinska et la Le Suédois Thomas Östros et, surtout, l’autre grand favori, la libérale danoise Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne, bien que temporairement démis de ses fonctions car candidate à l’autre poste.

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Cependant, la France n’a exprimé aucun rejet. Paris semble en ce moment être le pays décisif pour faire au moins de Calviño le seul candidat viable puisqu’il est l’un des trois principaux actionnaires de la banque avec l’Allemagne et l’Italie, tous trois avec 18,8 %. En n’exprimant pas leurs réserves dans une procédure de « non objection », on peut déduire leur soutien tacite à l’entreprise espagnole, donc ajouter leur capital à celui de l’Espagne (11 %), du Portugal (0,9 %) et de l’Allemagne donnerait un résultat de 49. .5%. Cependant, ni le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, ni le président Emmanuel Macron ne commentent publiquement quoi que ce soit à ce sujet.

L’élection du président de la BEI requiert une double majorité qualifiée : du capital (68%) et des voix des Etats/actionnaires (18). Par conséquent, si le soutien français à Calviño se confirme, sa candidature sera la seule viable et expliquerait la démarche entreprise par Van Peteghem, ce qui a provoqué le mécontentement des autres candidats et de plusieurs pays, même s’ils n’ont pas envoyé de lettre à le Belge.

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Même si l’entreprise espagnole semble déjà envisager la présidence de la principale banque publique des institutions européennes, il faudra attendre vendredi pour confirmer ce résultat. Dans cette sélection, coordonnée par le pays dont c’est le tour de présider le conseil des gouverneurs de la BEI (les ministres des Finances de l’UE), il n’y a pas de procédure préétablie avec des règles fixes. Depuis le début, les choses ont été liquides. Par exemple, on ne peut pas dire qu’il y avait une date limite pour le dépôt des candidatures. La seule chose claire, pour l’instant, c’est que le 31 décembre prendra fin le mandat de l’actuel président, l’Allemand Werner Hoyer.

Cette absence de références claires fait qu’on ne peut pas exclure que vendredi, après la présentation de Van Peteghem, certains pays soient mécontents de ce que propose le Belge. Les États ayant des candidats, comme l’Italie, la Pologne, le Danemark ou la Suède, pourraient le faire.

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Si le prochain président de la BEI est finalement élu vendredi prochain, cela mettra fin à un processus qui dure depuis près de quatre mois et qui, dès le premier instant, s’est transformé en une lutte entre Calviño et le danois Vestager, tous deux ayant une longue expérience à Bruxelles. : l’un, l’Espagnol, devenu directeur général des Budgets de la Commission européenne avant de rejoindre le gouvernement espagnol et l’autre qui a été commissaire du puissant portefeuille Concurrence de l’Exécutif communautaire pendant neuf ans.

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