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Bilan, forte appréciation physique sur le web et les réseaux sociaux pour 45% des jeunes femmes

Bilan, forte appréciation physique sur le web et les réseaux sociaux pour 45% des jeunes femmes

2023-12-22 19:18:36

Sur le web et les réseaux sociaux, 1 femme sur 4 a reçu, au moins une fois, une forte appréciation physique – un pourcentage qui atteint 45,9% entre 18 et 24 ans – mais aussi des propositions sexuelles explicites. 18,6% ont été victimes de body shaming, moqués ou critiqués à cause de leur corps. C’est ce que révèle l’enquête « Plaisir et plaisir ». La relation des femmes avec leur corps’ menée par Eurispes (Institut d’études politiques, économiques et sociales), en collaboration avec l’association Filocolo, sur un millier de femmes italiennes, qui met en évidence comment la beauté féminine est devenue une valeur sociale qui imprègne chaque époque. et la réalité de la vie. Sur le lieu de travail, plus de 40 % ont subi des insinuations concernant une carrière réalisée facilement grâce à leur corps ou ont reçu des éloges sexuels de la part d’un supérieur ou d’un collègue. Mais 62,9% déclarent qu’elles doivent travailler plus dur au travail qu’un collègue masculin pour être appréciées. Un peu moins de la moitié des femmes interrogées se considèrent féministes et n’ont aucun intérêt à se tenir informées de ce qui se passe dans le monde en matière de droits des femmes.

Le fait de ne pas avoir de partenaire stable est un motif de jugement pour plus de la moitié des femmes. La majorité – indique le rapport – s’est fait dire que leur apparence physique ou leurs vêtements attiraient trop l’attention, tandis que 6 sur 10 ont choisi une tenue spécifiquement pour éviter de courir un danger. Plus de 60 % ont été victimes de commentaires indésirables, comme des insultes. Pourtant, 63 % déclarent se sentir flattées par de tels compliments, même s’ils sont inappropriés, et un pourcentage similaire déclare ne pas avoir été en mesure de répondre de la même manière aux commentaires importuns des hommes. Par ailleurs, 47,1% des personnes interrogées se sont retrouvées dans des situations désagréables, sexuelles ou autres, pour plaire à un partenaire, tandis que 53,7% se sentaient physiquement inadéquates suite à un rejet ou à la fin d’une relation.

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L’apparence physique influence également la réussite à attirer un partenaire potentiel pour 65 % des personnes interrogées. Une fois de plus, le poids affecte « beaucoup » ou « assez » chez près de 80 % de l’échantillon entre 18 et 34 ans, signe que – observe la note – les femmes sont soumises à une plus grande anxiété performative concernant leurs propres caractéristiques esthétiques. L’apparence extérieure influence la réussite de la vie amoureuse pour 63,8% des personnes interrogées : 4 sur 10 sont insatisfaites de leur vie sexuelle. Le taux d’insatisfaction est le plus élevé chez les plus de 65 ans (54,6 %) suivis de loin par les très jeunes entre 18 et 24 ans. 50,1 % des femmes interrogées estiment qu’il est du devoir d’une femme de rester belle et en forme pour son partenaire et 45,2 % sont « très » ou « plutôt » d’accord que satisfaire son partenaire est la plus grande gratification. Une minorité (38%) est d’accord avec l’affirmation selon laquelle la prédisposition naturelle d’une femme lors des rapports sexuels est de faire plaisir à son partenaire.

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Maternité souhaitée par 8 personnes sur 10

Bien que le désir de maternité concerne environ 80 % des femmes italiennes, il n’est pas négligeable qu’une femme sur quatre ne partage pas ce désir. En ce qui concerne le fait d’avoir des enfants – lit-on dans le rapport Eurispes – seulement une personne sur cinq environ déclare que personne ne lui a jamais demandé quand elle aurait un enfant comme si c’était un fait certain (21,8%). Concernant l’envie d’en avoir, la majorité de l’échantillon a répondu qu’ils en avaient déjà (54,3%), 26% auraient aimé en avoir, tandis que 19,7% n’ont pas cette envie ou ne l’ont pas eu. Ne pas vouloir d’enfants est lié au manque d’instinct maternel (27,8%), au fait de ne pas vouloir limiter sa liberté (19,9%) et au fait de se consacrer au travail (14,2%). Pour un peu moins d’une femme sur 10, le manque de désir de maternité découle de raisons de santé (9,5%), il est lié à des enjeux concernant la vie de couple et 7% attribuent ce choix à des raisons économiques.

Concernant le « patriarcat » – compris comme un système social dans lequel les hommes détiennent principalement le pouvoir, prédominant en termes de pouvoir politique, d’autorité morale, de privilèges sociaux et de contrôle – l’échantillon est divisé en deux. Ce sont surtout les jeunes femmes de 25 à 34 ans qui indiquent le plus fréquemment la présence d’une société dans laquelle existe le patriarcat (56,8%). Concernant l’interruption volontaire de grossesse, 56% estiment qu’il s’agit d’une question qui concerne uniquement et exclusivement la femme et son corps. Ce pourcentage s’élève à plus de 60 % entre 18 et 34 ans.

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Enfin, face à une série de clichés, les femmes ont exprimé leur opinion : près de la moitié ont reconnu qu’il était difficile de vivre dans des environnements exclusivement féminins ; 39,5% se disent convaincues que les premières à être sexistes seraient les femmes elles-mêmes ; une petite part (22,7%) est d’accord avec l’idée selon laquelle on ne devient véritablement femme que par la maternité ; 35,5% sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle les femmes sont ennemies les unes des autres car elles se disputent le regard masculin. Étonnamment, 44,9 % soutiennent l’idée selon laquelle il existe un lien entre le cycle menstruel et le fait d’être souvent maussade et inconstant. Pour 34,1%, une femme seule serait plus susceptible d’être «aigre» et malheureuse et pour 35,2%, lorsqu’il y a des nouvelles d’accusations de harcèlement et d’abus contre un homme au pouvoir, il s’agit souvent d’une tentative de gagner de la visibilité et de l’argent. Très peu de femmes soutiennent l’opinion selon laquelle les mères élèveront de futurs hommes violents (28 %). Finalement, la solidarité entre les femmes existe-t-elle ? Globalement, même si elles ne constituent pas une large majorité, les femmes sont confiantes dans l’existence d’une authentique solidarité féminine (54,5%).

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