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Beethoven avec l’Orchestre National de Lyon, Orféo Català et Pinchas Zukerman

Beethoven avec l’Orchestre National de Lyon, Orféo Català et Pinchas Zukerman

2023-11-21 14:48:27

  • Programme : ‘Sonate pour violon et piano no. 5 Primavera’ et ‘Symphonie no. 9 Choral’, de Beethoven

Ibercamera a ouvert la 40ème saison avec un étrange concert. Surtout pour le contraste abyssal entre le Beethoven le plus intime de l’époque Sonate no. 5 (printemps) et la majestueuse de la dernière symphonie, la plus célèbre Neuvaine. Un programme intéressant, même s’il n’est pas l’un des meilleurs que nous ait offert la prestigieuse entité musicale, dirigé par l’entêtement et l’excellence de Josep Maria Prat, qui, dans un bref discours d’ouverture, a voulu consacrer la soirée aux récents disparus. patron Antoni Vila Casas.

Dans la première partie, l’entente entre Pinchas Zukerman et la pianiste Olga Sitkovetsky (remplaçante de Maria João Pires initialement prévue, indisposée à la dernière minute) a apporté du jus à la célèbre sonate, même si plus d’émotion manquait dans le discours. Sans aucun doute, le travail virtuose était là, mais dans le cas de Zukerman – je m’en excuse – j’ai toujours eu le sentiment d’avoir affaire à un violoniste techniquement irréprochable, mais froid dans le déroulement narratif.

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Dans la deuxième partie, le Neuvième Symphonie il mettait en vedette l’Orchestre National de Lyon et l’Orfeó Català, en plus de quatre solistes d’interprétation inégale (Miah Persson, Virginie Verrez, Dovlet Nurgeldiyev et Gábor Bretz). Le tout sous la direction de Nikolaj Szeps-Znaider. Là encore, l’étrangeté et le paradoxe ont été maîtrisés par une interprétation très inégale. Les débuts désordonnés comme ceux des premier et quatrième mouvements contrastaient parfaitement avec des moments brillants comme l’apparition du thème de la joie par la corde grave, dans un pianissimo à l’unisson certes merveilleux et volatile. Le geste de Szeps-Znaider était clair et la performance de l’orchestre suffisante. Mais le meilleur a été la prestation de l’Orfeó Català, avec l’une des meilleures neuvaines dont nous puissions nous souvenir. Sections bien graissées, précision rythmique et accordage impeccable au service de la partie chorale de la symphonie, chantée en plus de mémoire. Il est clair que notre première formation chorale connaît parfaitement l’œuvre de Beethoven, mais elle ne cessera néanmoins d’être une page longue et exigeante. Et la preuve que la prestation de l’OrfeoCatalan a été la meilleure de la soirée a été l’ovation debout qui a été donnée à la fin.

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