APERÇU
Août 2017 et les mois qui ont suivi ont vu l’afflux de plus de 700 000 réfugiés rohingyas fuyant la violence dans l’État de Rakhine au Myanmar vers Cox’s Bazar, au Bangladesh. Cet afflux a porté la population de réfugiés rohingyas à Cox’s Bazar à plus de 900 000 (OIM 31/03/2022).
Bien qu’il y ait eu un soutien humanitaire continu pour les réfugiés, les restrictions imposées en réponse au COVID-19 ont interrompu certaines activités humanitaires et forcé la réduction d’autres. Les activités humanitaires avaient pleinement repris à la mi-2021, mais les impacts négatifs des restrictions liées au COVID-19 persistent (ISCG 04/11/2021).
Depuis 2017, la hiérarchisation de leurs besoins par les réfugiés a changé. Au cours des premiers mois après leur arrivée à Cox’s Bazar, l’accent a été presque entièrement mis sur les besoins de base, tels que la nourriture, l’eau, un abri, la sûreté et la sécurité. Au fur et à mesure que la situation se stabilisait, les activités génératrices de revenus et l’éducation devenaient de plus en plus importantes. L’effet de la COVID-19 et l’augmentation des restrictions gouvernementales qui ont réduit les possibilités de subsistance et l’accès à l’éducation ont renforcé la priorisation de ces besoins pour les Rohingyas. Pour les personnes vivant dans les communautés d’accueil, on observe une tendance similaire concernant les besoins prioritaires.
