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Avis Le refus d’Idan Amadi de lever un phare présente une équation simple : il y a des enlevés, il n’y a pas de cérémonies

Avis  Le refus d’Idan Amadi de lever un phare présente une équation simple : il y a des enlevés, il n’y a pas de cérémonies

Abandonne l’honneur à sa manière humble : Ce matin (mercredi), Idan Amadi a posé une bombe, et pas du genre de celle qu’il pose lorsqu’il est sur le champ de bataille. Le talentueux chanteur, actuellement en rééducation après avoir été blessé lors des combats à Gaza, a annoncé à sa manière humble qu’il renonçait à l’honneur de lever le flambeau.

“Il n’y a pas de plus grand honneur que celui-ci, mais malheureusement je ne pourrai pas recevoir cet honneur cette année. Nous avons découvert tellement de héros de ce sabbat noir, certains d’entre eux étaient mes guerriers dans le passé ou dans la guerre actuelle. Cette année, je resterai chez moi et je m’unirai à leur mémoire, comme beaucoup de personnes parmi le peuple d’Israël », a déclaré Amadi après avoir accepté l’offre.

Idan Amadi lors de la conférence de presse précédant sa libération, Photographie : Yossi Zeliger

Cette annonce a pris tout le monde de court, notamment les concédants du statut honorable, qui ont été embarrassés par sa décision de refuser. Amadi est connu pour sa contribution et son amour du pays, celui qui place à chaque fois la barre haute en matière de valeurs et de sensibilité.

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déconnexion profonde

Avec cette décision nécessaire et correcte, Amadi a dressé un miroir pour le gouvernement, occupé par des cérémonies alors que plus de 130 personnes enlevées sont retenues captives par le Hamas depuis 174 jours.

Les familles des personnes kidnappées et disparues devant l’hôtel Kempinski à Tel Aviv, Photo : Gédéon Markovitch

Après tout, dans quel monde raisonnable peut-on imaginer organiser une cérémonie d’allumage de phares, et quelle est la profondeur de la déconnexion ? Au fil des années, j’ai interviewé Amadi à deux reprises (ses yeux brillaient à chaque fois que nous parlions de Tsahal), et de par ma connaissance avec lui, je peux confirmer que sa décision n’est pas politique. Ce n’est pas une question de droite et de gauche, mais c’est une question de logique fondamentale, d’ossature et de garantie mutuelle.

Imaginez-nous un instant émus et en larmes devant l’écran. Regarder les spectacles, les chanteurs et le public, où seront également assis tous ceux qui nous ont amenés à notre immense crise. Au même moment, les kidnappés croupissent dans un tunnel sombre, attendant que quelqu’un les sauve de ce cauchemar sans fin. Prier pour une voix familière, un câlin, un lit ou un repas chaud. Rappelez-vous ce que vous avez accompli en six mois, et ils sont toujours dans la même pièce.

Répétition générale pour la cérémonie d’allumage des flambeaux sur le Mont Herzl à Jérusalem – le 75ème Jour de l’Indépendance, Photo : Yonatan Zindel

Pensez à Romi, Almog, Ofer, Doron, Yair, Eitan, et aussi à Daniela, qui a fêté son anniversaire à Gaza hier et nous savons tous quel est son souhait fondamental que nous ne puissions pas le réaliser. Pensez à la souffrance des membres de leur famille, aux pensées qui leur traversent la tête et à la façon dont ils parviennent même à s’endormir.

Daniela Gilboa – en captivité du Hamas même le jour de son anniversaire, Photographie : Aucune

Le refus d’Amadi devrait servir d’exemple à tous ceux à qui on proposera de relever le flambeau. Et comme lui, les animatrices Tamir Steinman et Maggie Tavibi auraient dû poser le micro et abandonner la tribune au moins jusqu’à ce que tout le monde soit chez soi. Les chanteurs invités devraient également annuler leur participation.

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L’équation est simple : il y a la guerre et les enlèvements, il n’y a pas de cérémonies officielles.
Cette étape est notre minimum en tant que peuple et en tant que société. Pour eux, pour leurs familles, pour les soldats combattants et pour nous tous. Celui qui choisit de participer à la cérémonie ou de l’assister, c’est bien entendu son droit. Celui qui cette cérémonie le renforcera – plutôt. Ceux qui tireront de lui optimisme et espoir, pourquoi pas. Mais moi, en tant que téléspectateur, je préférerais ne pas le faire cette année.

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