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Avalanche musicale à Barcelone

Avalanche musicale à Barcelone

Après un été déjà assez intense en termes d’offre, le soi-disant automne musical arrive à Barcelone avec une véritable avalanche de propositions sous forme de concerts et de festivals. Une affiche qui confirme, d’une part, le retour complet aux soins normaux après la pandémie, et, d’autre part, à une scène musicale live que l’on pourrait parfois qualifier de saturée.

La raison est

Une offre colossale pour le retour à la normalité totale et la reprise des concerts reportés en raison de la pandémie

En ces quatre mois jusqu’à la fin de l’année, deux éléments significatifs se rejoignent dans l’offre proposée aux fans : la nécessité pour les groupes et solistes d’ici et d’ailleurs de se produire en live pour une question de subsistance après deux longues saisons marquées par les restrictions pandémiques, et d’autre part, la matérialisation de nombreux concerts internationaux suspendus à l’époque pour les mêmes raisons. Cette quantité inhabituelle de propositions a permis aux music-halls de la ville de se serrer les coudes, tandis que le Palau Sant Jordi –et son club voisin– aura pratiquement toujours le rideau levé.

Ce sera précisément le macrospace de Montjuïc qui accueillera les premiers téléchargements avec des performances demain du groupe colombien populaire Morat et un jour plus tard de la non moins acclamée chanteuse catalane Aitana.

Les étoiles. Le groupe britannique The Cure revient avec Robert Smith à la barre et peut-être du nouveau matériel (10/XI, Palau Sant Jordi), qui aura été précédé du toujours excellent Bon Iver dans le même décor (7/XI). Les Backstreet Boys déjà chevronnés se produiront également, dans un Palau Sant Jordi qui affichera complet (6/X), ou les inhabituels 2Cellos (Palau de la Música, 15/IX), qui diront au revoir.

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Lil Nas X, à la cérémonie des MTV Video Music Awards il y a quelques jours

Reuters

Rythmes d’aujourd’hui. La californienne Becky G – lauréate des récents MTV Awards – sera la star de la nouvelle proposition Distrito Urbano (Palau Sant Jordi, 18/IX) avec hip, hop, reggaeton ou trap. Même terrain où le rappeur Kase. O. est une référence, comme il le démontrera au Palau Sant Jordi (12/XI). Ou un pays où le souvent excentrique Lil Nas X – également lauréat du prix MTV – est un roi à l’échelle planétaire. Au Sant Jordi Club, il offrira son seul concert espagnol (17/XI)

Vertical

Mélodie Gardot

Autres ressources

Festivals. À cette période de la saison, Barcelone accueille de nombreux festivals, même si seuls quelques-uns ont programmé des personnalités mondiales de renom. Sans vouloir établir de comparaisons inutiles, le Festival International de Jazz de Barcelone proposera l’art de quelques figures internationales comme Madeleine Peyroux (11/X), l’extraordinaire quatuor Redman-Mehldau-McBride-Blade (26/X), Dianne Reeves (9 / XI) ou l’incontournable Melody Gardot (29/XI). Et Guitar Bcn peut enfin montrer l’art de James Taylor (Palau de la Música, 20/IX). L’imparable festival Cruïlla entame maintenant son édition Tardor, avec un calendrier bien serré. Un exemple : en plus de ce qui semble être un formidable événement pour Izal (8/X), le 26 novembre au Palau Sant Jordi, Sopa de Cabra célébrera la fin de la tournée anniversaire de bien à l’intérieur ; en même temps et au Club, le groupe Dorian partagera leur nouvelle Rituel. Et le Thousand Lenni Festival est incontournable non plus, avec des incontournables comme Zahara (XI/18), Jon Spencer (XI/10) ou, surtout, Macy Gray (X/15).

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cranté

Joan Manuel Serrat, dans un concert offert à Minorque cette année

EFE/David Arquimbau Sintes

D’ici La scène nationale et locale est quantitativement la plus fructueuse. Parmi les seconds, les deux derniers concerts de la tournée d’adieu de Joan Manuel Serrat au Palau Sant Jordi (22 et 23/XII), le retour sur la scène musicale de la majorquine Antònia Font (15/X) ou la consécration de Rigoberta Bandini dans le même lieu (24/XI). Sans oublier le classique toujours jeune Manolo García (5/XI). Parmi les propositions nationales, l’incontournable bourreau des rues Dani Martín, qui s’arrêtera à Sant Jordi après un été festivalier (3/XII ; à quelques mètres et au même moment, l’addictive Bomba Estéreo l’installera au Club) et Malú (30/IX ).

The Weeknd se produit lors de la tournée mondiale du stade After Hours Til Dawn au stade Mercedes Benz le 11 août 2022 à Atlanta.  (Photo de Paul R. Giunta/Invision/AP)

The Weeknd, lors du concert qu’il a offert en août dernier à Atlanta

Paul R. Giunta

Indiens sans frontières. Ni limites stylistiques ni générationnelles pour un genre qui comprend presque tout. Des postpunks vétérans comme Echo & The Bunnymen (14/X) aux tout aussi glorieux Counting Crows (26/IX) ou les Dead Kennedys (13/X) partageront le calendrier avec une exposition au Sant Jordi Club avec des noms comme les Islandais Sigur Rós (1/X), les regrettés The Black Crowes (16/X), Franz Ferdinand (25/X) ou encore les très actuels Alt-J (14/XI) et The Weeknd (28/X).

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Dans le vaste domaine de l’indie, Bon Iver et des classiques tels que Black Crowes, Echo & The Bunnymen ou les Dead Kennedys se démarquent

intensité de la roche. Les vétérans sont aussi Uriah Heep, icônes du hard rock (Apolo, 23/X), et Ian Gillian, chanteur de Deep Purple et qui sera soutenu par le Prague Philharmonic (Palau Olímpic de Badalona, ​​​​12/XI). Pour les spiritueux plus récents, une bonne option est The Hives (Razzmatazz, 8/IX).

L’offre est donc large et trans-stylistique. Peut-être trop large. Ou c’est du moins ce que pense le promoteur Pino Sagliocco, président de Live Nation en Espagne : “Il y a une offre brutale, mais il faut préciser que l’offre des grandes stars marche toutes. Au lieu de cela, il y aura beaucoup d’artistes et d’événements qui souffrira parce qu’il n’y a pas tellement de demande. Et ça ne s’arrête pas là : “Après ces trois années sans travailler, tout le monde est rentré en même temps et ça s’est aussi noté dans le manque de services, d’infrastructures, de personnel, de tout. Et tout est devenu plus cher.”

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