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Au Pakistan, 6 décès sur 10 dus aux MNT causées par les boissons sucrées : experts

Au Pakistan, 6 décès sur 10 dus aux MNT causées par les boissons sucrées : experts

Au Pakistan, une étude inquiétante révèle que six décès sur dix sont attribués aux maladies non transmissibles (MNT), causées principalement par la consommation excessive de boissons sucrées. Selon des experts, ce chiffre alarmant met en lumière l’urgence d’adopter des mesures pour prévenir ces maladies et sensibiliser la population aux dangers de ces produits.

ISLAMABAD- Des experts ont déclaré mercredi que le pays souffrait d’un pourcentage très élevé de maladies non transmissibles (MNT), la plupart causées par des aliments et des boissons impropres à la santé humaine et, selon une étude de 2016 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon cette étude, six décès sur dix au Pakistan sont dus à des maladies non transmissibles, dont trois décès sur dix dus à des maladies cardiovasculaires (MCV).
De même, selon l’Enquête nationale sur le diabète menée en 2016-2017, un adulte sur quatre au Pakistan souffrait de diabète de type 2, tandis que la Fédération internationale du diabète (FID) estimait en 2021 que le Pakistan était le troisième pays le plus touché par le diabète de type 2. dans le monde, avec plus de 33 millions de cas, auxquels s’ajoutent 10 millions de personnes qualifiées de prédiabétiques. Un approvisionnement et une consommation alimentaires malsains contribuent également au nombre croissant de personnes en surpoids. Il est particulièrement inquiétant de constater que le nombre d’enfants en surpoids a doublé entre 2011 et 2018, et que le problème aurait pu s’aggraver ces dernières années en raison du manque de réglementations efficaces ou de leur application par les autorités compétentes.
Ces statistiques inquiétantes ont été partagées par des experts lors d’un atelier de formation pour les journalistes sur « Comprendre les AGT, les politiques, la santé humaine et les rapports », organisé par le Centre pour les initiatives de paix et de développement (CPDI) avec le soutien du Global Health Advocacy Incubator ( GHAI), indique un communiqué de presse.
La formation a été dispensée par d’éminents experts de la santé et journalistes, dont Munawar Hussain du GHAI, le Dr Khawja Masood, coordinateur national de la Food Fortification Alliance, Zeeshan Haider et Waqar Bhatti.
Ils ont informé les participants sur les principaux facteurs de risque alimentaires tels que le pourcentage élevé d’acides gras trans (AGT), de sucre et de sodium dans l’approvisionnement alimentaire et les pratiques alimentaires. Par exemple, on estime que l’apport en AGT au Pakistan est le deuxième plus élevé de la région EMRO (Méditerranée orientale) de l’OMS, puisqu’il représente environ 6 % de l’apport énergétique quotidien. Les experts ont partagé les résultats de nombreuses études de recherche, qui soulignent que la consommation d’acides gras trans produits industriellement (iTFA) contribue de manière significative à l’incidence des MNT. Il a également été souligné que des pratiques alimentaires inappropriées et malsaines, notamment une consommation accrue d’AGT, sont responsables de l’augmentation des taux de maladies non transmissibles telles que le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers et d’autres maladies chroniques au sein de la population pakistanaise.
Les participants ont été informés que le gouvernement du Pakistan a récemment pris des mesures pour réglementer la production et la fourniture de certains types d’aliments malsains. Par exemple, le gouvernement a notifié que la limite des AGT ne peut pas dépasser 2 g pour 100 g de matières grasses dans le Vanaspati, les shortenings, les graisses de boulangerie, les ustensiles de boulangerie, les biscottes et le pain. Il s’agit d’une avancée significative, même si certaines lacunes subsistent, car tous les types d’aliments ne sont toujours pas couverts par ce règlement. Il reste également à voir si la norme notifiée sera effectivement mise en œuvre sans délai dans tout le Pakistan. Des réglementations et des mesures politiques plus efficaces sont également nécessaires pour réduire la consommation de sodium et de sucre.
L’atelier a réuni plus de 20 journalistes d’Islamabad, Rawalpindi, Karachi Quetta, Peshawar et Lahore qui ont eu l’occasion non seulement de se renseigner sur les défis liés à la santé et les principaux facteurs de risque alimentaires, mais également sur les moyens efficaces de rendre compte de ces problèmes. problèmes.
Dans son discours d’ouverture, le directeur exécutif du CPDI, Mukhtar Ahmed Ali, a souligné l’importance d’une plus grande attention des médias aux défis de santé sans précédent auxquels est confrontée la population du Pakistan. Il a déclaré que toutes les parties prenantes, y compris les médias, les ministères et les organisations de la société civile, doivent établir des mécanismes de coopération pour travailler conjointement en faveur de la santé publique, notamment par la sensibilisation du public, des politiques et réglementations appropriées et une application efficace des normes d’approvisionnement alimentaire. Afshaar Iqbal de PYCA a souligné l’importance des langues locales pour communiquer des messages sur la nourriture sans AGT et la bonne santé. A la clôture de l’atelier, Zaigham Khan a déclaré que les journalistes peuvent influencer les attitudes d’une part et les politiques d’autre part. Ils peuvent également servir de frein à la cupidité des entreprises. «Ils doivent donc rester attentifs aux maladies et aux méthodes de prévention dans le cas des maladies non transmissibles».


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