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Au nom du « dialogue et du pardon », Pedro Sánchez a défendu l’amnistie pour tenter d’obtenir un nouveau mandat en Espagne

Au nom du « dialogue et du pardon », Pedro Sánchez a défendu l’amnistie pour tenter d’obtenir un nouveau mandat en Espagne

2023-11-15 20:31:44

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a défendu ce mercredi le projet d’amnistie qui devrait bénéficier aux indépendantistes catalans poursuivis par la justice.soulignant que le « dialogue » et le « pardon » sont nécessaires pour panser les blessures après la tentative de sécession de 2017.

“Nous garantirons l’unité de l’Espagne par le dialogue et le pardon”a assuré le leader socialiste aux députés, qui ont accepté de promouvoir cette amnistie réclamée par les partis catalans, en échange de leur soutien indispensable pour parvenir à une nouvelle investiture lors du vote prévu jeudi.

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« Les circonstances sont ce qu’elles sont et nous devons faire de la vertu une nécessité »a reconnu Sánchez, qui jusqu’à la veille des élections législatives du 23 juillet était opposé à cette mesure qui génère une forte division dans la société espagnole.

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Mais « L’amnistie peut nous aider à surmonter la fracture ouverte en Catalogne » avec la tentative séparatiste d’il y a six ans, « la plus grande crise institutionnelle » vit en Espagne depuis la fin de la dictature de Franco en 1975, comme l’a décrit Sánchez.

Au cours de son discours, qui a duré une heure et 45 minutes, Le socialiste a défendu la constitutionnalité de cette mesure et a demandé à l’opposition de droitequi a rassemblé dimanche des centaines de milliers de personnes dans les rues contre cette mesure, qui démontre la « responsabilité ».

« Le problème du Parti Populaire » [PP, derecha] y de Vox [extrema derecha] “Ce n’est pas l’amnistie pour les dirigeants du ‘procés’, le problème (…) c’est qu’ils n’acceptent pas le résultat électoral” des élections législatives du 23 juillet, a lancé Sánchez, qui préside le gouvernement espagnol depuis 2018.

Bien qu’il ait remporté les élections, devant les socialistes, le candidat du PP, Alberto Núñez Feijóo, n’a pas réussi à rassembler une majorité suffisante pour prêter serment au Parlement.

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Enregistrée lundi au Congrès des députés, la proposition de loi d’amnistie couvre « crimes commis dans l’intention de revendiquer, promouvoir ou obtenir la sécession ou l’indépendance de la Catalogne » depuis 2012, principalement ceux liés à l’automne mouvementé de 2017.

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Dès son adoption, la nouvelle loi permettra le retour en Espagne de Carles Puigdemont, leader de la tentative de sécession, six ans après sa fuite en Belgique pour échapper à la justice espagnole.



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