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Attack on Greek Vessel by Yemeni Rebels Raises Concerns in Maritime Industry

Attack on Greek Vessel by Yemeni Rebels Raises Concerns in Maritime Industry

(Dubaï) Un navire cargo grec a été touché par un missile au large du Yémen, selon la société privée de risques maritimes Ambrey. Cette attaque survient un jour après une attaque similaire contre un navire américain revendiquée par les rebelles yéménites houthis.




Le navire battant pavillon maltais a été touché par un missile alors qu’il traversait le sud de la mer Rouge en direction du nord, a affirmé Ambrey, précisant que le vraquier avait poursuivi sa route.

L’agence de sécurité maritime britannique, UKMTO, a signalé un « incident » au nord-ouest de la ville yéménite de Saleef, sans fournir de détails.

Selon Ambrey, le navire détenu par une compagnie grecque se dirigeait vers le canal de Suez. Ce navire et d’autres appartenant à la même flotte ont fait escale en Israël depuis le 7 octobre, a-t-elle indiqué.

Les rebelles yéménites houthis, soutenus par l’Iran, multiplient les attaques en mer Rouge contre les navires qu’ils soupçonnent d’être liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens confrontés à la guerre entre le mouvement islamiste Hamas et Israël.

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Les attaques en mer Rouge, par où transite 12 % du commerce mondial, ont poussé les États-Unis et le Royaume-Uni à frapper vendredi et samedi les rebelles au Yémen, lesquels ont répliqué lundi en tirant un missile contre un cargo américain, sans faire de blessés ni de dégâts majeurs.

La « dangereuse escalade » en mer Rouge va affecter le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), « comme toutes les autres cargaisons marchandes », a prévenu mardi le premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, lors du Forum économique mondial à Davos (est de la Suisse).

Les attaques houthis ont contraint de nombreux armateurs à éviter la zone, et emprunter une route plus longue autour de la pointe de l’Afrique, au prix d’un surcoût du transport et de délais plus longs d’acheminement.

« Il existe des itinéraires alternatifs, mais ces itinéraires […] sont moins efficaces que l’itinéraire actuel », a souligné le premier ministre qatari, dont le pays est l’un des plus grands producteurs de GNL au monde.

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L’agence de presse Bloomberg a rapporté lundi qu’au moins cinq navires de GNL exploités par le Qatar, qui se dirigeaient vers le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, séparant la péninsule arabique de la corne de l’Afrique, s’étaient arrêtés au large d’Oman.

Interrogé à propos des frappes américano-britanniques, Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, a toutefois estimé que la solution militaire ne « mettra(it) pas fin à cette situation et ne la contiendra(it) pas ».

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